Le cheval de guerre pour la communauté « il y a cent ans »

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Pour la communauté « Il y a cent ans » de Claramicalement

« Cheval de guerre », le film de Steven Spielberg,

inspiré du roman éponyme paru en 1982,

écrit pour la jeunesse par Michaël Mopurgo,

donne l’occasion de se rappeler

que des milliers de chevaux ont été utilisés

pendant la « Grande Guerre ».

 En 1914 la première guerre mondiale a commencé

comme une guerre Napoléonienne,

avec la cavalerie: hussards, dragons, cuirassiers.

Des chevaux aussi pour tirer des chariots d’artillerie,

d’armement et autres matériels

pour les ambulances (hippomobiles) pour les cuisines « roulantes »,

l’approvisionnement des hommes,

et le fourrage destiné à nourrir les chevaux au front.

Toute sorte de chevaux: chevaux de traits, Percherons, Ardennais,

et chevaux de selle pour les cavaliers.

En Août 1914, alors que la Belgique est envahie par les Allemands,

la cavalerie française se lance vers le nord.

Trois semaines de déplacements opérationnels

sur plusieurs centaines de kilomètres,

en plein été, dans une chaleur étouffante,

avec des milliers de chevaux arnachés,

portant Dragons et Cuirassiers:

pas moins de 18 régiments de cavalerie.

Les chevaux étaient dans un tel état d’épuisement qu’il n’y eut aucun combat.

La bataille eut lieu entre Britanniques et Allemands, à Mons.

En Septembre 1914, le 06 Septembre très exactement,

c’est le début de la première bataille de la Marne.

Les Allemands battent en retraite,devant l’artillerie et les fantassins.

Mais les chevaux de la cavalerie Française étaient dans un tel état de fatigue,

et de souffrance, qu’ils étaient bien en peine de pouvoir engager une bataille.

Peu nourris, amaigris, jamais ou peu dessellés,

les chevaux ont des plaies suppurantes,

beaucoup meurent en chemin.

L’occasion donnée de diviser les forces allemandes,

en s’engouffrant dans une brèche de 40 kilomètres de large,

ne put être menée jusqu’au bout,

malgré 3 divisions du 2ème Corps de Cavalerie ( 12 000 chevaux)

et trois brigades de cavalerie britanniques.

Les chevaux était incapables d’avancer au trot,

et dans un extrême état de fatigue.

L’ordre fut donné de se replier.

Les Allemands refermèrent la brèche,

et stoppèrent leur retraite, puisqu’on ne les chassait pas.

La guerre de position commençait: le front se stabilisa

et les armées creusèrent des tranchées…

La guerre allait durer 4 ans.

Les chevaux n’allaient plus que très peu être utilisés dans des offensives,

mais ils continuent à servir pour tracter l’artillerie

( les engins motorisés ne passaient pas sur des terrains de boue, bosselés, difficiles d’accès),

ils servent encore pour les ambulances, et autres acheminements.

Gazés, déchiquetés par les obus, blessés dans les barbelés,

les sabots transpercés par des « chausse-trappes »

les chevaux ont connu le même enfer que les hommes…

J’ai vu ce film la semaine dernière

Que j’ai beaucoup aimé

Même si je l’ai trouvé un peu édulcoré

 Il m’a arraché  quelques larmes.

Spielberg à le don de faire ressortir à travers ses films

Des sentiments forts.

Une scène m’a beaucoup marquée

Celle où le cheval s’emmêle dans les barbelés

Sans l’aide d’un homme il ne s’en serait pas sorti.

A ce moment le héros du film sort de sa tranchée

Et un ennemi sort de la sienne

Tous deux se retrouvent autour de l’animal

Se conseillent mutuellement

Pour sauver le cheval.

La discussion est amicale

On voit visiblement qu’ils se demandent

Ce qu’ils fichent là….

Ils se séparent en jouant l’avenir de l’animal à pile ou face

 Bien évidemment c’est le propriétaire de celui-ci qui en obtient la garde

Et c’est en toute amitié que les deux jeunes soldats

Retournent dans leur tranchée!!!

[youtube]http://youtu.be/HkBiKwwUgR4[/youtube]

Voici un lien pour vous faire une idée

De ce qu’a été le calvaire de ces bêtes héroïques!!!

Chevaux victimes de guerre

Et pour finir

 La jument Paquerette (Extrait « Adieu Cavalerie » de M. CHAMBRE)

Il avait fallu obéir. Les chevaux avaient dû sauter en contrebas,

à la lumière de rares réverbères et des lampes d’écurie.

Beaucoup s’y refusaient, se cabraient.

Il fallait que deux hommes se tenant par la main

au-dessous de leur croupes les obligeassent à sortir du wagon.

C’était à cet instant que s’était passé dans mon peloton un triste accident :

la jument Pâquerette, une excellente bête, douce comme un agneau,

s’était fracturé une jambe de devant, prise entre deux rondins.

Le canon était ballant, brisé en deux.

Il n’y avait rien à faire, la pauvre bête était perdue, il fallait l’abattre sur place.

Comme par hasard, cela arrivait au cavalier de 1ère classe SERMADIRAS,

un des meilleurs du peloton, celui qui peut-être aimait le mieux son cheval.

Il adorait sa Pâquerette, la soignait comme ses yeux, ne la quittait pas,

trouvait le moyen de la faire boire même lorsqu’il n’y avait pas d’eau,

allant lui chercher au loin dans son seau de toile.

Il couchait toujours derrière elle, lui parlait, la caressait.

C’était ce qu’il aimait le plus au monde.

Le maréchal des logis SOUQUET était venu me chercher

pour me faire constater le désastre :

– Venez voir, mon lieutenant, qu’est-ce qu’il faut faire?

Le cavalier SERMADIRAS le suivait, en larmes.

J’avais vu. C’était irrémédiable.

SOUQUET emmenez Pâquerette un peu à l’écart.

Il faut l’abattre.

Prenez deux hommes avec des carabines

et qu’ils tirent à bout portant derrière l’oreille.

Elle ne souffrira pas. Contre un mur. Prenez garde aux accidents!

Attention aux balles!

SERMENDIRAS avait éclaté en sanglots.

– Non, mon lieutenant! C’est pas vrai!

J’aime mieux être tué moi-même.

– Allons SERMANDIRAS, ne dis pas de bêtises!

Tu vois bien qu’il n’y a rien à faire.

On ne peut emmener ta pauvre Pâquerette.

Elle souffre beaucoup d’ailleurs, il faut arrêter ça!

Dis-toi qu’elle meurt au champ d’honneur.

Ce ne sera pas la seule!

Un peu plus tôt, un peu plus tard, tu sais…

Nous aurons peut-être tous notre tour.

Allons du courage. »

Pour écouter la musique de cet article cliquez sur l’image!!!

 

 

 

Oeil pour oeil , dent pour dent pour l’atelier de Ghis!!!

Les mots imposés pour l’atelier de Ghis n°46 sont :

Bourgeoise, bagatelle, braise, bretelle, envie,

 Dénuder, lever, coller, aimer, danser

l'atelier de Ghis sur apln-blog

 Quand il voit sa Fernande

Le Fernand il bande

Il aime son regard de braise

Quand il la baise

Oui mais il lui arrive parfois

De se lever avec la gueule de bois

Mais attention quand sa bourgeoise

Dans la chambre il croise

Et que se dénuder elle n’a pas envie

Son regard il vaut mieux qu’il dévie

Et surtout mettre son protège-dents

Avant qu’elle lui en colle une dans les dents

C’est elle dans la danse

Qui toujours donne la cadence

Voilà que sans remord la Fernande

Le renvoie aux Calendes

Fernand n’a plus qu’à oublier la bagatelle

Et à remonter ses bretelles.

-dimdamdom-

Ce qui m’amène à cette citation

Pour le dico-citations

De l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

« Oeil pour oeil, dent pour dent »

 

Béatrice cantatrice de la rue!!!

 

Un clic sur l’image pour écouter Béatrice 😉

Un petit deux en un ça vous dit!!!

Donc aujourd’hui je participe d’une part

 Au défi “Les plumes d’Asphodèle”

 En utilisant les mots imposés

 D’autre part je participe au prénom

 Dans la cour de récré de Jill-Bill

 Aujourd’hui le prénom étant Béatrice!!!

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Voiture, rue, immeuble, abeille, théâtre, anonymat,

animation, pavé, visite, parc, bitume, bus, fuite, flâner,

embouteillages, urbain, gare, cohue,

chuter, hôpital

Thème :  La ville

&&&&&

 Béatrice voudrait être cantatrice

Tous les matins dans sa douche

Sa belle voix elle hisse

Ce n’est pas facile

Pour elle qui travaille à l’hôpital

De faire tous les matins la file

Prendre le bus puis le train

Battre le pavé devant la gare

Même sous le crachin.

Et pourtant il lui arrive

Lorsqu’elle aperçoit le théâtre

De l’autre côté de la rive

D’avoir envie de sortir de l’anonymat

Elle en oublie cohue, embouteillages

Et se met à rêver de galas

Quand soudain une abeille

 Fait une petite visite dans le wagon

Oh mais quelle merveille!

Voilà qu’il y a soudain de l’animation

Une femme vient de chuter

Forçant l’arrêt devant le parc d’acclimatation

Béatrice en profite

Pour descendre de la voiture

Et prendre la fuite

La voilà qui se met à flâner

Abandonnant ses chaussures sur le bitume

Pour s’enfoncer dans le gazon fraichement coupé

L’endroit lui semble propice

Voilà que Béatrice vocalise

A défaut de devenir célèbre

Elle sera la cantatrice aux pieds nus

Afin d’adoucir le stress urbain

Elle chantera à tue tête dans  la rue

Pour le plus grand plaisir des citadins.

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill Bill

Veuillez pardonner mon retard M’dame Jill-Bill

J’étais retenue dans les embouteillages

Car voyez vous

Nous avons accueilli Obama à la baraque 😉

Pour passer le temps

J’ai chanté quelques vocalises dans le tramway 😉

Oui mais voilà ils ont cru à un attentat

D’où ce brouhaha ce matin!!!

obama

 

Quand France rime avec Haine…

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de notre amie Claramicalement

Pauvre France

Entre les deux ton coeur balance

A ne pas savoir ce que tu veux

Personne ne pourra dénouer les noeuds

Un jour tu cries espoir

L’autre tu broies du noir

Tu cherches la perfection

Dans un monde en contradiction

Oui mais attention quand tu verras bleu

Il te faudra soigner tes bleus

Ton identité ils n’en ont cure

Ils te jetteront en pâture

14/18 te souviens-tu

De l’identité de nos poilus?

-dimdamdom-

Suite aux élections françaises d’hier

Je suis révoltée de voir

Que les citoyens de cette belle France

Si chère à mon coeur

Soient découragés

Au point de voter

F( Haine)

 

 

Jamais content… pour les Croqueurs de mots!!!

A l'abordage le défi sur apln-blog

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

Martine à la barre n°119

Quinzaine du 17 au 30 mars 2014

Thème du défi…

« Petite annonce en quête d’un employé, ouvrier, âme soeur etc… »

&&&&&

Madame, Monsieur,

Par cette lettre je me réfère au décès du directeur technique de votre société

et profite pour déposer ma candidature pour son remplacement.

A chaque fois que je dépose une candidature on me répond

qu’il n’y a pas de poste vacant.

Mais cette fois je vous prends au dépourvu et vous n’aurez aucune excuse

car j’ai même assisté aux funérailles du défunt pour m’assurer

qu’il est réellement décédé et enterré.

Ci-joint à ma lettre, mon CV et une copie de son acte de décès.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur mes salutations distinguées.

Paule Emploi.

Après avoir écrit cette lettre (que, cela dit en passant j’ai trouvée sur FB)

J’ai été aussitôt engagée comme cadre dans la société

A la place du défunt directeur technique

Et voilà que…

 

Les jouets pendant la guerre 14/18!!!

La maison autrique sur apln-blog

Pour la communauté « Il y a cent ans » de notre amie Claramicalement

il y a cent ans sur apln-blog

J’ai choisi de vous parler de l’importance des jouets pendant la guerre de 14/18

J’habite en Belgique à Bruxelles plus précisément la commune de Schaerbeek

(ou Cité des Ânes)

Une commune dont le patrimoine est d’une grande richesse (pas moi hein)

Pour preuve, ma maison (construite en 1909) dont je vous mets une photo.

Il n’y a pas de secret vu qu’en tapant le nom de ma rue dans Google images

On la voit en long et en large, moi qui voulait juste vous montrer mon quartier en 1914 ,

Comme quoi on est foutu plus moyen de passer incognito.

Voici d’ailleurs ce qui se dit sur « Ma maison » (celle de droite, attention je vous vois hihi)

Deux maisons de style » éclectique », identiques en miroir, 1909.

Elles clôturent une enfilade particulièrement cohérente

De maisons de style éclectique débutant au no106.

Élévations de composition asymétrique, en briques rehaussées de pierre bleue.

Balcons à balustrade. Baies sous linteau, parfois métallique,

Certaines surmontées d’une corniche.

Porte à coussinets et baie d’imposte garnie d’un vitrail figurant un soleil.

Portes d’origine, à décor de chapiteau ionique.

Châssis remplacés. Corniche remplacée au no120.

Ah oui la corniche parlons-en

Nous l’avons effectivement changée en 1989

Et voilà que l’entreprise n’a pas respecté l’architecture initiale de la maison

Et lorsqu’on leur en a fait la remarque ils se sont barrés sans laisser d’adresse

Non sans avoir empoché notre argent

Et depuis les pigeons logent entre corniche et gargouille

En laissant leur fiantes

Qui abime toute la façade et le balcon!!!

On ne nous dit pas tout hein chez Google image 🙁

Bon je ne vais pas vous faire une visite guidée

Tel n’est pas le sujet abordé par cette communauté

Alors limitons nous à cette exposition qui se déroule en ce moment chez nous

Du 6 février 2014 au 19 novembre 2014

Dans la célèbre maison Autrique, crée par le non moins célèbre architecte

Victor Horta.

Les jouets de la première guerre mondiale, fabriqués dans une Belgique occupée,

Représentent un patrimoine important.

L’industrie du pays mise au ralenti,

Le pillage par l’occupant et le rationnement systématique des matières premières

Forcent le peuple belge à ruser et à développer un système d’entraide.

Les bonnes œuvres, telle l’Union patriotique des femmes belges

Qui porte secours dans un premier temps aux infirmes et aux prisonniers,

Distribuent nourriture, vêtements, soins mais aussi jouets (Œuvre belge du Jouet)

A toutes les familles nécessiteuses.

Artistes et artisans dessinent et créent des jouets en bois, chiffon ou carton-pierre

Pour différentes fabriques de jeux et jouets à travers le pays :

Fa-Be-Jo (Fabrique belge de Jouets) et le Jouet Belge à Bruxelles ;

Le Jouet Liégeois à Liège, Remdéo à Louvain.

Ces trois villes sont les foyers de ces nouvelles manufactures.

L’exemple des jouets guerriers est un aspect particulier de l’exposition.

Amédée Lynen , peintre reconnu pour ses dessins

Et tableaux de scènes quotidiennes 

A dessiné nombre d’armées en présence

Avant que celles-ci ne soient reproduites en bois.

Le visiteur pourra admirer les dessins de Lynen

Et les jouets fabriqués selon ses modèles.

L’exposition « Guerre & Jouet »

N’est cependant pas une exposition limitée aux petits soldats.

Elle présente une large production de villages miniatures

Reproduisant exactement des lieux comme le béguinage de Dixmude ;

Des éléments de décors et figurines en bois

(ferme, fête foraine, charriot tiré par un cheval),

Des poupées, des jeux de société.

Les jouets belges en temps de guerre sont avant tout des jouets pacifiques

Qui peuvent également sortir les enfants de leur quotidien

Pour quelques instants ou quelques heures.

« Les jouets en bois fabriqués par les œuvres patriotiques

Pendant la Grande Guerre ne sont pas faciles à retrouver.

L’intérêt pour les jouets anciens est relativement récent et a d’abord centré

Ses recherches sur les jouets en tôle jugés plus élégants.

Les grandes marques ont ensuite fait l’objet d’une attention accrue.

Un marché s’est développé d’où la spéculation n’était pas absente. »

« Les jouets en bois sont longtemps restés à l’écart,

N’attirant que des amateurs sensibles à leur design et leur fausse simplicité.

De plus, ceux de la guerre portent une charge émotive particulière.

Enfin, derrière eux, il y a des hommes qui ont créé et dessiné les projets

Pour des équipes bénévoles chargées de répartir le travail

Parmi une main d’œuvre de soldats victimes des combats. »

(Paul Herman, Les Petits soldats de la Grande Guerre).

Si vous voulez en savoir plus sur cette exposition

Voici mes sources, je ne vais pas me géner non mais

Est-ce qu’ils se gênent eux non mais 😎

La maison Autrique

 

 

Ma pauvre tu t’laisses aller pour la poésie du jeudi chez Asphodèle!!!

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Ce jeudi pour la poésie chez Asphodèle

J’ai choisi une chanson

Ecrite par Charles Aznavour

Je la ferai suivre par un petit poème

Qui me parle  beaucoup aujourd’hui!!!

&&&&&

C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder

T’es là , t’attends, tu fais la tête

Et moi, j’ai envie de rigoler

C’est l’alcool qui monte dans ma tête

Tout l’alcool que j’ai pris ce soir

Afin d’y puisser le courage

De t’avouer que j’en ai marr’

De toi et de tes commerages

De ton corps qui me laisse sage

Et qui m’enlève tout espoir.

 

J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise

Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises

Je subis ton sal’caractèr’

Sans oser dir’que t’exagèr’s

Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant

Parfois je voudrais t’étrangler

Dieu que t’as changer en cinq ans

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

 

Ah! tu es belle à regarder

Tes bas tombant sur tes chaussures

Et ton vieux peignoir mal fermé

Et tes bigoudis qu’elle allure

Je me demande chaque jour

Comment as-tu fait pour me plaire

Comment ai’j pu te faire la cour

Et l’alièner ma vie entière

Comm’ça tu ressembles à ta mère

Qu’à rien pour inspirer l’amour

 

D’vant mes amis quell’catastroph’

Tu m’contredis, tu m’apostrophes

Avec ton venin et ta hargne

Tu ferais battre des montagnes

Ah! j’ai décroché le gros lot

Le jour où je t’ai rencontrée

Si tu t’taisais, ce s’rait trop beau

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

 

Tu es une brute et un tyran

Tu n’as pas de coeur et pas d’âme

Pourtant je pense bien souvent

Que malgrè tout tu es ma femme

Si tu voulais faire un effort

Tout pourrait reprendre sa place

Pour maigrir fait un peu de sport

Arranges-toi devant la glace

Accroche un sourire à ta face

Maquille ton coeur et ton corps

 

Au lieu de penser que j’te déteste

Et de me fuir comme une peste

Essaie de te montrer gentille

Redeviens la petite fille

Qui m’a donné tant de bonheur

Et parfois comm’ par le passé

J’aim’rai que tout contre mon coeur

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

-Charles Aznavour »

Ce matin il m’a parlé

Purée qu’est-ce que j’ai ramassé

Il m’a dit « tu vois ces paroles

Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent »

Tu sembles m’oublier

Je me sens négligé

Le matin tu te lèves

Sans faire une seule trêve

Tu as les yeux tout grands

Rivés sur ton écran

Tu es vissée

Sur ton tabouret

Un jour il restera collé à tes fesses

Pour le décoller il te faudra faire des prouesses

Pourrais-tu un seul instant

Prendre un peu de temps

Pour moi qui souffre en silence

Il faudrait que tu y penses

Ton fils bientôt va passer bague au doigt

Que va t-il penser de toi

Ressaisi-toi il n’est pas trop tard

Pour soigner tes écarts

Finalement il n’a pas tort

Non pas mon mari mais mon corps!!!

-dimdamdom-

Ce qui m’amène à la citation suivante

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 « Ce qui noie quelqu’un, ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau. »

Je dépose ma poésie chez toi Evajoe

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Lettre à mon père inconnu!!!

Après un week-end tourmenté

J’espère que la semaine apportera le calme et la zénitude.

Je suis un peu à cran, des organisations dans la vie de tous les jours

Qui ne se font pas sans tension!!!

Puis il y avait ce rendez-vous aujourd’hui 😉

A force de participer à multiples défis,

Multiples ateliers d’écriture

Je me suis dit qu’un atelier réel

Ne pourrait m’aider qu’à m’améliorer.

Je vous avoue que j’étais stressée à mort

Des sueurs froides, les mains moites et j’en passe.

J’arrive à 14 heures précises

Nous sommes 4 participants

L’accueil est chaleureux.

Pour nous mettre dans l’ambiance

Colette nous fait écouter une chanson de Grand Corps Malade

« Définitivement » que vous pouvez entendre pour le moment

Elle nous demande de thématiser la naissance

A travers ces quatre éléments  « terre-eau-air-feu »

Elle nous distribue des petits signets de couleur différente

Chacun correspond à une question posée

Nous pouvons donner autant de réponses que nous voulons par question posée.

Nous recevons un questionnaire puis nous tirons chacun un signet par question posée.

Alors voici mon questionnaire et les mots que j’ai tirés.

Serait-ce un hasard 😉

Thème Naissance

De qui êtes vous né(e) :  Bois

Lieu de naissance : dune

Dans quelles circonstances êtes-vous né(e) : accident

Votre particularité en naissant : fripée

Qualité transmise : généreuse

Paroles prononcées lors de la naissance : Il ressemble fort à sa mère

Et voici le résultat d’une heure d’inspiration

Dans une ambiance calme et sereine.

&&&&&

Je suis née par accident

Un jour de novembre

Le deux plus exactement

Derrière un buisson

A Boulogne, non pas au bois

Mais dans une dune derrière un buisson

Née de père inconnu

Et d’une mère généreuse

Que m’ont raconté ceux qui l’ont connue

J’étais très fripée

Difficile de me trouver une ressemblance

Mais on dit que je suis maman tout craché

Et si ma foi cela avait été le contraire

J’aurais pu en me regardant dans la glace

Faire connaissance avec mon père

-dimdamdom-

Une fois terminé nous passons au salon pour un petit goûter

Nous partageons, faisons connaissance

J’ai beaucoup parlé de vous, oui oui.

Puis nous revenons à nos écrits

A tour de rôle nous lisons au groupe

Notre texte puis nous apprécions.

Chacun a un style différent

Une belle façon d’apprendre de l’autre.

Au final je ne regrette pas ce premier rendez-vous

Et d’autres sont déjà prévus.

Merci à Colette pour cette après-midi

Très enrichissante.

La cour de récré de Jill Bill

A Tous Ceux et celles

Qui venaient aujourd’hui

Comme chaque mercredi

Découvrir le prénom pour le défi

Je suis vraiment désolée

Voilà que pour Valère

Aujourd’hui c’est galère

Il a le mal de mer

Ce matin au lever

Il avait le dos bloqué

Et des médicaments il a avalé

Le voilà shooté

Au point de devoir rester

Sur son canapé allongé

Rien que de vous écrire

Lui donne envie de vomir

Dès qu’il pourra il viendra vous lire

-dimdamdom-

 

 

 

De l’air de l’air pour les Plumes d’Asphodèle!!!

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Les mots pour Les plumes d’Asphodèle

Avec le thème de l’air sont :

Temps, vie, chanson, rien, diva, furibond,

montagne, souffle, pollution, tempête, ballade,

léger, envoyer, courant, bulle, prendre, gonfler,

voleter, brèche, blesser, balançoire.

&&&&&

Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanches sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

J’étais nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle

Tout en regardant voleter les hirondelles

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Ca marche aussi pour la connerie

Ca c’est moi qui le dit

Pardonnez moi la médiocrité de cette tirade

Qui n’a vraiment rien d’une ballade

Ce qui m’amène à cette citation

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« La modestie ajoute au mérite

Et fait pardonner la médiocrité »

Et sans vouloir te blesser Aspho

Ca m’a vraiment gonflé d’ajouter le mot « brèche« 

Lettre à mon enfant différent pour « Les croqueurs de mots »

Un petit deux en un ça vous dit???

Ok alors c’est parti.

Aujourd’hui je participe d’une part

Aux ateliers de notre amie Ghis

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Dont les mots imposés  sont les suivants

Marche, explication, loquace, couvrir, suspendre,

efficace, entaille, délivrance, pareil, sordide.

D’autre part au défi organisé par notre amie Lenaïg

A l'abordage le défi sur apln-blog

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

Lenaïg Boudig à la barre n°118

 Les jeudis/poésie, suggestion, au-delà des différences…

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Tu aurais pu rester figé

Dans un fauteuil

Duquel il aurait fallu un treuil

Pour que tu puisses marcher

 

Dans ton malheur

Tu as eu de la chance

Quelle délivrance

Malgré la douleur

 

Les docteurs n’étaient pas loquaces

Pour nous donner des explications

Au sujet de tes lésions

Mais ils ont été efficaces

 

Aussi sordide que cela paraisse

Tu as fait des études

Tu avais une bonne aptitude

Mais PAREIL aux autres, de la paresse.

 

Le regard des autres devenait pesant

De celui-ci ton avenir allait dépendre

Tu as décidé de tout suspendre

Quel gâchis cependant

 

Avec le temps tu es devenu fort

Fini les entailles aux règlements

Tu es devenu papa maintenant

Il te faut prouver ce qu’est l’effort

 

A ton tour d’encourager ton enfant

De toujours bien se couvrir

De ne pas trop vite se laisser découvrir

Par le premier bel enfant.

-dimdamdom-

Je dépose mon poème chez toi Evajoe

Afin que tu fasses passer mes mots!!!

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