Vous z’ici je vous croyais zo zoo !!!

La petite Zoé

Etait encore au berceau

Quand sa mère l’emmena au zoo

Voir les chimpanzés

La petite Zoé

Au zoo s’amusait

De voir bouser

Les zèbres tout zébrés

La petite Zoé

Devant le gorille balèze

N’était pas très à l’aise

Et refusait de le biser

La petite Zoé

Est maintenant un peu blasée

Elle en a assez des chimpanzés

Qui n’arrêtent pas de jaser

Voilà que la petite Zoé

Fait une colère

Comme un zèbre elle se met à braire

Disant qu’elle veut déga »z »er.

-dimdamdom-

Voici ma participation déjantée au défi 279 des Crôqueurs de Môts

mené par Zaza qui ne l’est pas moins

Domi part en vrille !!!

Pour ce défi 279 chez les Croqueurs de Môts,

Zaza nous demande d’être de plus en plus déjantée.

Plus déjanté que ça je ne sais pas si je pourrai faire 🤪

Mais bon si c’est le dési-ra-tata  Zaza  alors allons-y

Tout le monde croyait que j’avais perdu 5 kilos

juste en mangeant des kebabs et bien non

c’est parce que je suis zamoureuse d’un poussin

qui m’a mis zenceinte. Du coup nouveau record,

six jours sans prendre de douche parce que mon ex m’a dit

que ce n’est pas bon quand on est t-enceinte.

Non non je n’aime plus mon ex parce qu’il a cramé la tartiflette.

Et bien puisque c’est comme ça demain je me teins les cheveux

en mauve puis je crois que je vais devenir gigolo puis j’irai z-au zoo

Je vais me taper le fiancé de ma meilleure amie qui est gay,

il va devenir l’amour de ma vie. Oserais-je lui raconter

que nous z-allons nous marier cette année.

Je pense qu’il est temps de vous raconter quelque chose,

j’en peux plus je vais changer de sexe.

Bon ok je sais que personne ne lira mon statut mais comprenez

parfois je m’ennuie tellement que je m’enroule dans un sac de couchage

et je m’enduis de beurre partout puis je me glisse sur le sol

de la cuisine en me prenant pour une limace!!!

Vous croyez que j’ai avalé une coccinelle et alors,

ça porte bonheur c’est mieux que de ne pas faire caca

pendant 5 jours, j’aime pas les constipés.

Ça c’était il y a deux ans, après 15 jours de confinement,

le monde pétait déjà un plomb, je n’ose imaginer ce qui se passe

aujourd’hui dans vos têtes ,

Surtout ne vous inquiétez pas pour moi,

je vais bien tout va bien !!!

Il m’arrive juste parfois d’être insomniaque, avant c’était la nuit,

maintenant c’est tout le temps, mais je me soigne par la thérapie du rire,

je vous la recommande vivement et je réinvente ma vie !

<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Je m’appelle Archibald et j’ai tout juste 14 ans.

Depuis ma naissance on me trimbale de ville en ville.

Voilà  maintenant une semaine que je loge avec maman à Paris,

à Passy plus précisément, dans une chambre mansardée

que l’on nous permet d’occuper pour un moindre loyer, à condition

de ne pas nous faire remarquer.

Cette ville dont j’ai souvent rêvé des sons et lumières que j’imaginais

à travers les journaux que je vendais sur les trottoirs de Manille.

Oui mais Passy n’est pas Paris !

Pour s’en rendre compte il suffit de comparer ma mère à la reine d’Angleterre.

Mon seul loisir, lorsque je rentre d’une journée d’errance

est de me pencher au dessus de la lucarne en espionnant les appartements voisins.

Aujourd’hui, en quittant ma chambrette je décide d’en savoir plus sur celui

qui retient toute mon attention.

Je m’imagine sortir d’un cadre un peu trop étriqué pour moi.

Me voilà dévalant les huit volées d’escaliers.

Arrivé en bas j’ouvre la lourde porte menant à la rue et là,

je me sens envahi par un brouhaha de sirènes, de klaxons, marteaux-piqueurs etc…

Il fait chaud ce jour là, je traverse la rue manquant de provoquer un accident.

Je me sauve en me faufilant dangereusement entre les voitures

car un grand malabar pas très commode tente de me faire passer

un mauvais quart d’heure. Arrivé de l’autre côté je file droit devant pour m’engouffrer

dans l’immeuble d’en face, celui-là même que je m’étais mis en tête de visiter

dans les moindres recoins, laissant s’essouffler derrière moi l’excité.

Me voici dans un long couloir, une odeur âcre me prend à la gorge.

En me dirigeant vers la gauche je vois un escalier en colimaçon

que je décide de gravir. Je fais un bref calcul, j’habite au huitième

donc celui que j’entrevois de là haut doit être au cinquième.

Je grimpe les marches quatre à quatre, quand j’arrive à peine essoufflé

au palier numéro cinq. Il y a trois portes accessibles, mais je suis hésitant,

quand, j’entends un léger grincement du côté gauche.

Je me tourne et là je vois que la porte est entrouverte, tout laisse croire

que je suis attendu. Je m’avance, je pénètre dans l’appartement,

au bout d’un long couloir je perçois sous une porte un filet de lumière,

je m’approche, je l’ouvre tout doucement et là je la découvre,

dissimulée dans un labyrinthe de tableaux

Je m’approche encore, je sens son parfum si fort que j’en oublie

l’odeur âcre des couloirs. Elle a un beau visage, j’ai du mal à soutenir son regard,

aussitôt mes yeux s’enfoncent dans le parquet de la chambre,

puis j’entreprends une remontée discrète

sur des bottes interminables et quand je remonte les cuisses …

Je reste stupéfait….

Oh mais elle est nue!!!

Pour cette fois je réalise que c’est la plus belle catastrophe

Qui me soit arrivée depuis ma naissance.

Voici ma participation tardive au défi 278 chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demandait d’inventer une histoire à partir du tableau

<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Plus de peur que de mal !!!

Hier comme des fous
Nous l’avons cherché partout.
Il se faisait tard
Nous craignions le renard.
Dames tortues
L’avez vous vu ?
Et vous les poules ?
Non ! Pff c’est vraiment pas cool !
Nous interrogeons monsieur lapin
Qui nous renvoie illico chez le félin.
Monsieur le chat bringé
L’avez-vous mangé ?
Nous avons battu le terrain
A nous rompre les reins.
Pour le trouver à minuit dans les citrouilles
Bon Dieu, qu’il avait la trouille !
Mais heureusement
Le canard était toujours vivant.
-dimdamdom-

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demande de lui faire peur

Le masque à deux visages

Pauvre Colombe

Si vous voyiez son masque d’outre-tombe

Elle n’a plus le coeur à rire

A de plus en plus de mal à écrire

Voici plus d’un mois qu’elle a écopé

D’une promotion canapé

Son dos ne la remercie pas

Son moral pas plus que ça

Même de ses proches

Elle sent qu’elle décroche

Pas facile la vie

A côté d’un faux gentil

Pas facile non plus

De vivre à côté d’un faux-cul

Pas très bon

De côtoyer un faux-bon

Et si elle se disait tout simplement

Qu’elle vit à côté d’un faux-méchant

Peut-être qu’elle retrouverait

A cette vie de nouveaux attraits.

-dimdamdom-

Pour ce défi 277 chez les Croqueurs de MôtsLaura Vanel Coytte

nous demandait  de décrire un personnage masqué,

déguisé ou simplement habillé différemment de d’habitude.

Une fois de plus je suis allée fouiller dans mon grenier

pour sortir d’une boîte toute poussiéreuse, ce personnage perfide,

que j’ai refermée aussitôt !!!

De vous à moi …

Pour ce défi 276, chez les Croqueurs de Môts

nos amis Les Cabardouche, continuent à nous malmener

en nous demandant ceci :

Les niveaux de langue.

Faites dialoguer des personnages qui n’ont pas

le même niveau de langue, exemple :

niveau de langue courant : Je n’ai pas lu ce livre.

niveau de langue familier Ce bouquin, je l’ai pas lu, moi.

niveau de langue soutenu Je n’ai point lu cet ouvrage.

Pour ma participation, je suis remontée dans mon grenier.

OK c’est un peu sens dessus, sens dessus, j’ai du fouiller

un peu pour trouver … le grenier

De vous à moi …

Après la théorie de l’oeuf de Einstein,

celle de l’ascenseur selon les devises Shadock,

l’acquisition du système de la temporalité…

afin de vous éviter de mourir idiot

je vais vous parler d’idiosyncrasie.

L’idiosyncrasie est le comportement particulier,

propre à celui-ci, d’un individu face aux influences de divers agents extérieurs.

Bien qu’on puisse parler d’idiosyncrasie en termes positifs concernant un objet,

une personne, une culture, etc., le mot est le plus souvent utilisé

dans les contextes de la médecine ou de la linguistique,

pour qualifier des comportements troublants, voire non souhaités.

En toute vraisemblance vous n’avez rien pigé, je vous rassure moi non plus.

Ca m’énerve ces gens qui utilisent des mots savants,

ça m’égruge l’albuginée des tubes séminifères jusqu’à l’épididyme.

Alors qu’il suffirait d’utiliser des mots passe-partout …

Idiosyncrasie  : réaction, tempérament, manière d’être de chaque individu.

Honnêtement là encore je n’ai rien pigé.

Voyons maintenant si vous comprendrez ce qui suit 😉

Salut Tertous’, tchiote louloute, tchiot biloute !

J’m’appelle Biloute et je vinds eum’ barraque

din’ le villache eud’ Linselles, din’l Nord.

Là d’où qu’y’a des igloos et des quiens d’traineaux in hiver 🙂

Elle che chitue à 2 pas (à pied…) du chentre ville.

Proche des commerches (si t’as des chous à dépincher),

pas loin d’eul’ barraque à frites et des écoles

(si toutefois, t’aimes les marmots),

elle t’conviendra à coup sûr. Pourquo ? et ben j’ va te l’dire.

D’abord, parche que tu trouveras eul’ calme et eul’ tranquilité d’une impache

(sauf si tu t’inberlificotes avec tin voisin).

Le tout, chur une parcelle eud’ gazon de 640 m², exposée plein chud !

Min gardin y’est toudi rempli d’arbres

et avec une vue vraimint imprenab’ sur eul’campagne.

Quind tu intres din m’barraque, tu vas vir un chalon de 42 m²

avec tout plein eud’ caïelles autour d’une table in bois pour minger,

et une quéminée au cas où qu’t’avos frod.

Tu pouvos même minger din min chalon

ou boire un picon-bière chi t’as soif;

chacun y fait à’s’mote.

Pour minger d’eul’carbonnate ou chucher un chirop,

te peux auchi vir eul gargotte qui eto équipée pour faire la popotte.

Y’a tout plin eud’place pour dormir avec chix champes;

ou chinq pour les p’tits quinquins, et un bureau

pour toi pouvoir travailler (chi t’as invie).

Che ti qui vo. Y’a une belle challe de jeu pour papa et manman,

pour quand qui s’catouillent par exchemple.

Heureusemint, tu pourros même eut’laver din une des 2 challes de bain.

Infin, y avo un garache pour eut’ carette ou tin bichiclette.

Chi t’as eune famile’, euch’barraque de 130 m²,

et ba elle eto faite pour tin ménache !

Fini eul’ parlotte.

Et envoie me un messache polimint pour viendre et se rincontrer pour la vir.

Si vous avez ri c’est sans aucun doute

que vous êtes atteint d’idiosyncrasie

pas de panique c’est une bonne maladie.

Etre ou ne pas être : telle est la question (William Shakespeare)

Pour ce premier jeudi poésie, défi 276, chez les Croqueurs de Môts

Les Cabardouche, vous savez c’est ce couple un peu louche qui aime

nous faire sortir de notre zone de confort, nous demandait ceci :

Ouvrez un recueil de poésie, choisissez un poème qui résonne en vous,

transcrivez-en le premier vers et continuez le poème à votre façon

en vous laissant la liberté d’écrire un texte bref ou plus long.

Voici mon choix :

Etre ou ne pas être : telle est la question

Naître

Et ne plus être

Ivre

De ne plus vivre

Comme le chat qui se rebiffe

Tu sors tes griffes

Tes larmes tu déguises

Avant de fermer ta valise

Tu renverses les remparts

Voilà c’est le départ …

Renaître

Pour mieux être

Vivre

Jusqu’à en devenir ivre

-dimdamdom-

William Shakespeare, Hamlet, Acte III, scène 1, extrait (1601),

traduction d’André Gide,

in Œuvres complètes, tome 2, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1959.

Voyage, voyage…

 

Pour ce défi 275 chez les Croqueurs de Môts

j’ai un peu lâché prise et me suis offert un petit voyage à Paris.

Le thème proposé par Durgalola (Petites graines) ne pouvait mieux tomber

puisqu’elle nous demandait de commencer notre histoire par une des phrases suivantes :

 

« Le premier jour de l’année, surtout me plaît. »

de Sei Shônagon (dame d’honneur d’une

princesse au Japon – 11ème siècle)

 

« Le plus beau, dans ces voyages,

c’était ça : respirer l’air du réel. »

de William T. VOLLMANN

 

Et donc voilà, pour mes premiers jours de l’année,

 une jeune maman, actrice de son métier,

m’a proposé de m’occuper de son bébé,  pendant le tournage d’un de ses films.

Ce fut une formidable expérience où j’ai pu joindre l’utile à l’agréable.

J’ai pu arpenter les avenues de Paris, parfois seule et souvent avec

bébé pendu à mon cou ! Certes ce ne fut pas de tout repos, mais …

« Le plus beau, dans ces voyages,

c’était ça : respirer l’air du réel. »  et malgré l’agitation de la ville  …

de jour ou de nuit, sous le soleil ou sous la pluie,

Paris restera toujours… Paris !

Je vous ai apporté quelques jolis clichés de mon voyage

et je peux déjà vous dire que d’autres voyages sont programmés

et pas seulement à Paris !!!

 

 

Le Noël de Léonard et Mona

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de Noël , j’ai choisi un défi que j’avais rempli

pour l’ami Carambaolé (2013), qui m’avait beaucoup amusée.

Vous vous trouvez au sommet d’un de ces endroits ,

Vous dialoguez de votre point de vue

Et en incluant ces huit mots ,peu importe celui qui les dit

1. La tour Eiffel

2. L’Atomium

3. La tour de Pise

4. Le mont Saint-Michel,Normandie

5. Notre dame de la garde,Marseille

Et vous placerez singulier ou pluriel ces huit exceptions

Des exceptions, qu’il faut connaitre

bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail

Dont la terminaison se transforme en AUX ..

&&&&&

En ce jour de Noël je reçois un e-mail

Sur mon adresse gemmail

De la dulcinée de Léonard de Vinci

Celle qui toujours sourit

Quand on la bise

Et qui le suit partout depuis Pise

Voilà un bail que je n’avais eu de nouvelles de lui

 Elle m’annonce qu’ils sont à Paris

Lui toujours aussi déprimé

Et elle de plus en plus dévergondée

Mais cette fois en se jetant du ventail

Et en tombant dans le soupirail

Tout en bas de la Tour Eiffel

Il s’est retrouvé nez à nez avec le Père Noël

Qui lui proposait un travail

Dans la mer de Corail

Pour Léonard c’était le plus beau des cadeaux

Il allait enfin gagner des milliers d’Euros

Oui mais voilà que le père Noël

Demanda en échange une petite gâterie

De celle qui toujours sourit

C’est sans condition que Léonard proposa sa Mona

Espérant au plus vite signer son contrat

Mais le Père Noël qui n’est qu’une ordure

 Au volant de sa belle voiture

A grande vitesse s’est enfui

Dans un nuage couleur de suie

Laissant sur le vitrail

Le pauvre Léonard et sa jolie caille.

Le Père Noël est une ordure !

Pour ce défi 274 chez les Croqueurs de Môts,

j’ai demandé de créer un scénario en s’inspirant de l’image ci-dessus …

Les personnages ne sont autres que Pépé et Mémé Jeanne,

Pour ceux qui ont suivi ce couple devenu mythique , Je pense vous n’aurez pas trop

de mal à deviner la fin du film .

Nous sommes à la veille de Noël, Mémé Jeanne, qui était partie se ressourcer à la

campagne avec un  jeune papa, agriculteur et veuf,  qu’elle avait rencontré

dans une célèbre émission télévisée , revient en ville pour rejoindre son Pépé.

Elle le retrouve en T-shirt par moins dix degrés entrain de pelleter la neige

de l’entrée. Le voyant peiner sous l’effort elle laisse tomber la veste

pour lui prêter main forte.

Juste au moment de terminer , une chorale vient chanter devant la porte, ce

qui énerve royalement Pépé et émerveille Mémé Jeanne. Force est de constater que

Pépé , malgré tous ces mois, éloigné de sa dulcinée, ne veut faire aucun

effort et se met à ronchonner.

Il n’a jamais aimé Noël, tandis que Mémé Jeanne adore.

Pour ne pas plomber l’ambiance, elle lui propose d’aller faire du shopping de Noël.

C’est là qu’un miracle se produit, Mémé Jeanne n’en revient pas, il accepte d’acheter

un sapin et même de faire quelques courses afin de préparer un repas de Nöel à la

dernière minute. Et c’est là que la magie de Noël perd toute sa valeur,

il décide de l’emmener faire les enchères de la charité faisant rappeler, que si  elle

ne l’avait pas contraint à démissionner de son poste parce qu’il a abusé de

son statut de journaliste pour entrer dans sa vie privée, il ne serait pas aussi

dépouillé.

Paroles, paroles dont Mémé Jeanne n’a plus envie de s’encombrer, elle décide de le

planter là pour retourner à la campagne, retrouver son bel agriculteur.

Joyeux Noël à vous tous qui me suivez ici et ailleurs.

J’ai beaucoup de chance de vous avoir !!!