<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Je m’appelle Archibald et j’ai tout juste 14 ans.

Depuis ma naissance on me trimbale de ville en ville.

Voilà  maintenant une semaine que je loge avec maman à Paris,

à Passy plus précisément, dans une chambre mansardée

que l’on nous permet d’occuper pour un moindre loyer, à condition

de ne pas nous faire remarquer.

Cette ville dont j’ai souvent rêvé des sons et lumières que j’imaginais

à travers les journaux que je vendais sur les trottoirs de Manille.

Oui mais Passy n’est pas Paris !

Pour s’en rendre compte il suffit de comparer ma mère à la reine d’Angleterre.

Mon seul loisir, lorsque je rentre d’une journée d’errance

est de me pencher au dessus de la lucarne en espionnant les appartements voisins.

Aujourd’hui, en quittant ma chambrette je décide d’en savoir plus sur celui

qui retient toute mon attention.

Je m’imagine sortir d’un cadre un peu trop étriqué pour moi.

Me voilà dévalant les huit volées d’escaliers.

Arrivé en bas j’ouvre la lourde porte menant à la rue et là,

je me sens envahi par un brouhaha de sirènes, de klaxons, marteaux-piqueurs etc…

Il fait chaud ce jour là, je traverse la rue manquant de provoquer un accident.

Je me sauve en me faufilant dangereusement entre les voitures

car un grand malabar pas très commode tente de me faire passer

un mauvais quart d’heure. Arrivé de l’autre côté je file droit devant pour m’engouffrer

dans l’immeuble d’en face, celui-là même que je m’étais mis en tête de visiter

dans les moindres recoins, laissant s’essouffler derrière moi l’excité.

Me voici dans un long couloir, une odeur âcre me prend à la gorge.

En me dirigeant vers la gauche je vois un escalier en colimaçon

que je décide de gravir. Je fais un bref calcul, j’habite au huitième

donc celui que j’entrevois de là haut doit être au cinquième.

Je grimpe les marches quatre à quatre, quand j’arrive à peine essoufflé

au palier numéro cinq. Il y a trois portes accessibles, mais je suis hésitant,

quand, j’entends un léger grincement du côté gauche.

Je me tourne et là je vois que la porte est entrouverte, tout laisse croire

que je suis attendu. Je m’avance, je pénètre dans l’appartement,

au bout d’un long couloir je perçois sous une porte un filet de lumière,

je m’approche, je l’ouvre tout doucement et là je la découvre,

dissimulée dans un labyrinthe de tableaux

Je m’approche encore, je sens son parfum si fort que j’en oublie

l’odeur âcre des couloirs. Elle a un beau visage, j’ai du mal à soutenir son regard,

aussitôt mes yeux s’enfoncent dans le parquet de la chambre,

puis j’entreprends une remontée discrète

sur des bottes interminables et quand je remonte les cuisses …

Je reste stupéfait….

Oh mais elle est nue!!!

Pour cette fois je réalise que c’est la plus belle catastrophe

Qui me soit arrivée depuis ma naissance.

Voici ma participation tardive au défi 278 chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demandait d’inventer une histoire à partir du tableau

<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Plus de peur que de mal !!!

Hier comme des fous
Nous l’avons cherché partout.
Il se faisait tard
Nous craignions le renard.
Dames tortues
L’avez vous vu ?
Et vous les poules ?
Non ! Pff c’est vraiment pas cool !
Nous interrogeons monsieur lapin
Qui nous renvoie illico chez le félin.
Monsieur le chat bringé
L’avez-vous mangé ?
Nous avons battu le terrain
A nous rompre les reins.
Pour le trouver à minuit dans les citrouilles
Bon Dieu, qu’il avait la trouille !
Mais heureusement
Le canard était toujours vivant.
-dimdamdom-

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demande de lui faire peur

Le masque à deux visages

Pauvre Colombe

Si vous voyiez son masque d’outre-tombe

Elle n’a plus le coeur à rire

A de plus en plus de mal à écrire

Voici plus d’un mois qu’elle a écopé

D’une promotion canapé

Son dos ne la remercie pas

Son moral pas plus que ça

Même de ses proches

Elle sent qu’elle décroche

Pas facile la vie

A côté d’un faux gentil

Pas facile non plus

De vivre à côté d’un faux-cul

Pas très bon

De côtoyer un faux-bon

Et si elle se disait tout simplement

Qu’elle vit à côté d’un faux-méchant

Peut-être qu’elle retrouverait

A cette vie de nouveaux attraits.

-dimdamdom-

Pour ce défi 277 chez les Croqueurs de MôtsLaura Vanel Coytte

nous demandait  de décrire un personnage masqué,

déguisé ou simplement habillé différemment de d’habitude.

Une fois de plus je suis allée fouiller dans mon grenier

pour sortir d’une boîte toute poussiéreuse, ce personnage perfide,

que j’ai refermée aussitôt !!!

De vous à moi …

Pour ce défi 276, chez les Croqueurs de Môts

nos amis Les Cabardouche, continuent à nous malmener

en nous demandant ceci :

Les niveaux de langue.

Faites dialoguer des personnages qui n’ont pas

le même niveau de langue, exemple :

niveau de langue courant : Je n’ai pas lu ce livre.

niveau de langue familier Ce bouquin, je l’ai pas lu, moi.

niveau de langue soutenu Je n’ai point lu cet ouvrage.

Pour ma participation, je suis remontée dans mon grenier.

OK c’est un peu sens dessus, sens dessus, j’ai du fouiller

un peu pour trouver … le grenier

De vous à moi …

Après la théorie de l’oeuf de Einstein,

celle de l’ascenseur selon les devises Shadock,

l’acquisition du système de la temporalité…

afin de vous éviter de mourir idiot

je vais vous parler d’idiosyncrasie.

L’idiosyncrasie est le comportement particulier,

propre à celui-ci, d’un individu face aux influences de divers agents extérieurs.

Bien qu’on puisse parler d’idiosyncrasie en termes positifs concernant un objet,

une personne, une culture, etc., le mot est le plus souvent utilisé

dans les contextes de la médecine ou de la linguistique,

pour qualifier des comportements troublants, voire non souhaités.

En toute vraisemblance vous n’avez rien pigé, je vous rassure moi non plus.

Ca m’énerve ces gens qui utilisent des mots savants,

ça m’égruge l’albuginée des tubes séminifères jusqu’à l’épididyme.

Alors qu’il suffirait d’utiliser des mots passe-partout …

Idiosyncrasie  : réaction, tempérament, manière d’être de chaque individu.

Honnêtement là encore je n’ai rien pigé.

Voyons maintenant si vous comprendrez ce qui suit 😉

Salut Tertous’, tchiote louloute, tchiot biloute !

J’m’appelle Biloute et je vinds eum’ barraque

din’ le villache eud’ Linselles, din’l Nord.

Là d’où qu’y’a des igloos et des quiens d’traineaux in hiver 🙂

Elle che chitue à 2 pas (à pied…) du chentre ville.

Proche des commerches (si t’as des chous à dépincher),

pas loin d’eul’ barraque à frites et des écoles

(si toutefois, t’aimes les marmots),

elle t’conviendra à coup sûr. Pourquo ? et ben j’ va te l’dire.

D’abord, parche que tu trouveras eul’ calme et eul’ tranquilité d’une impache

(sauf si tu t’inberlificotes avec tin voisin).

Le tout, chur une parcelle eud’ gazon de 640 m², exposée plein chud !

Min gardin y’est toudi rempli d’arbres

et avec une vue vraimint imprenab’ sur eul’campagne.

Quind tu intres din m’barraque, tu vas vir un chalon de 42 m²

avec tout plein eud’ caïelles autour d’une table in bois pour minger,

et une quéminée au cas où qu’t’avos frod.

Tu pouvos même minger din min chalon

ou boire un picon-bière chi t’as soif;

chacun y fait à’s’mote.

Pour minger d’eul’carbonnate ou chucher un chirop,

te peux auchi vir eul gargotte qui eto équipée pour faire la popotte.

Y’a tout plin eud’place pour dormir avec chix champes;

ou chinq pour les p’tits quinquins, et un bureau

pour toi pouvoir travailler (chi t’as invie).

Che ti qui vo. Y’a une belle challe de jeu pour papa et manman,

pour quand qui s’catouillent par exchemple.

Heureusemint, tu pourros même eut’laver din une des 2 challes de bain.

Infin, y avo un garache pour eut’ carette ou tin bichiclette.

Chi t’as eune famile’, euch’barraque de 130 m²,

et ba elle eto faite pour tin ménache !

Fini eul’ parlotte.

Et envoie me un messache polimint pour viendre et se rincontrer pour la vir.

Si vous avez ri c’est sans aucun doute

que vous êtes atteint d’idiosyncrasie

pas de panique c’est une bonne maladie.

Le Père Noël est une ordure !

Pour ce défi 274 chez les Croqueurs de Môts,

j’ai demandé de créer un scénario en s’inspirant de l’image ci-dessus …

Les personnages ne sont autres que Pépé et Mémé Jeanne,

Pour ceux qui ont suivi ce couple devenu mythique , Je pense vous n’aurez pas trop

de mal à deviner la fin du film .

Nous sommes à la veille de Noël, Mémé Jeanne, qui était partie se ressourcer à la

campagne avec un  jeune papa, agriculteur et veuf,  qu’elle avait rencontré

dans une célèbre émission télévisée , revient en ville pour rejoindre son Pépé.

Elle le retrouve en T-shirt par moins dix degrés entrain de pelleter la neige

de l’entrée. Le voyant peiner sous l’effort elle laisse tomber la veste

pour lui prêter main forte.

Juste au moment de terminer , une chorale vient chanter devant la porte, ce

qui énerve royalement Pépé et émerveille Mémé Jeanne. Force est de constater que

Pépé , malgré tous ces mois, éloigné de sa dulcinée, ne veut faire aucun

effort et se met à ronchonner.

Il n’a jamais aimé Noël, tandis que Mémé Jeanne adore.

Pour ne pas plomber l’ambiance, elle lui propose d’aller faire du shopping de Noël.

C’est là qu’un miracle se produit, Mémé Jeanne n’en revient pas, il accepte d’acheter

un sapin et même de faire quelques courses afin de préparer un repas de Nöel à la

dernière minute. Et c’est là que la magie de Noël perd toute sa valeur,

il décide de l’emmener faire les enchères de la charité faisant rappeler, que si  elle

ne l’avait pas contraint à démissionner de son poste parce qu’il a abusé de

son statut de journaliste pour entrer dans sa vie privée, il ne serait pas aussi

dépouillé.

Paroles, paroles dont Mémé Jeanne n’a plus envie de s’encombrer, elle décide de le

planter là pour retourner à la campagne, retrouver son bel agriculteur.

Joyeux Noël à vous tous qui me suivez ici et ailleurs.

J’ai beaucoup de chance de vous avoir !!!

Lettre au Père Noël !

Pour ce premier jeudi poésie, défi 274

chez les Croqueurs de Môts,

je m’y suis collée afin de clôturer cette année

sur le thème de Noël !

J’ai choisi une lettre que j’avais écrite 

il y a quelques années, lorsque j’organisais 

le concours de la plus belle lettre au Père Noël

sur l’Annuaire pour les Nuls

Voici ma participation :

Bien cher Père Noël,

Est-ce que tu fais toujours des cadeaux aux enfants sages ?

Parce que Maman dit que je suis sa petite biquette

et Papa dit que je suis un amour de petite fille.

Mon frère lui, dit que je suis timbrée

et n’arrête pas de me faire des vacheries

alors je t’avoue que parfois je lui fais

des blagues pour me défendre.

Mais c’est pas méchant ça hein Père Noël ?

Hier j’ai fait un très beau sapin rien que pour toi.

J’y ai mis une étoile au sommet, des boules

et des guirlandes remplies d’étincelles.

Pour te séduire je t’ai même servi comme offrande

un verre de Champagne ,

je l’ai caché sous le sombrero de mon papa,

parce que je crains que mon frère, le trouve.

Quand tu viendras, un peu après l’arrêt de Montcucq,

tu trouveras ma maison,

s’il te plait veille à ne pas marcher

dans les crottes de tes rênes

parce que ma Maman ne serait pas contente.

Je crois que j’ai oublié de te demander

ce que j’aimerais recevoir.

Cette année je veux juste te demander quelques faveurs,

Offre un cerveau à tous ceux qui n’en n’ont pas,

Du respect à tous ceux qui ne le connaissent pas

De la gentillesse aux méchants

Et du bon sens aux idiots….

Je sais ce n’est pas gagné.

Merci Père Noël.

Domi.

ps : en sortant n’oublie pas d’éteindre la lumière

parce que mon Papa dit que ça coûte cher.

 

Où est passé ma jeunesse … Je crois bien qu’Hélléparthie !

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette,

notre âme soeur canadienne ,

j’ai fouillé très loin dans mon grenier.

C’était en 2008, je débarquais sur la planète blog.

En ce temps là je n’étais pas très créative

je puisais des textes tout faits sur le net.

Faut dire que j’étais une novice en la matière,

c’est en parcourant les blogs que j’ai commencé

à prendre goût aux mots qui sont devenus des Môts

et aujourd’hui, même si je suis moins assidue,

pour rien au monde je ne pourrais m’en passer.

Voici ma participation …

– Si un café t’ empêche de dormir

– Si une bière t’envoie directement aux toilettes

– Si tout te paraît trop cher

– Si n’importe quelle bêtise te met en rogne

– Si un léger excès fait monter l’aiguille de ta balance

– Si tu arrives à l’âge des métaux

(cheveux d’ argent, dents en or, pacemaker en titane)

– Si la viande te fait mal à l’ estomac,

– Si le poivre t’irrite et l’ail te fait régurgiter

– Si le sel fait monter ta tension

– Si tu demandes au maître d’hôtel

une table loin de la musique et des gens

– Si attacher tes lacets te fait mal au dos

– Si la télé t’endort

– Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes

(de près, de loin, de soleil)

– Si tu as des douleurs d’origine inconnue

– Si tu as un ou plusieurs de ces symptômes,

ATTENTION!

C’est sûr, tu souffres d’Helléparthie !

Procrastination !!!

Pour ce premier jeudi poésie du défi 271

mené par Jeanne Fadosi, chez les Croqueurs de Môts

le thème était libre mais pour ceux qui préfèrent un guide,

choisir dans les instruments de mesure du temps qui passe.

…  c’est passer 10 minutes à choisir le bon stylo pour travailler

Procrastination c’est faire une tasse de thé

Procrastination, c’est trouver la façon la plus difficile de faire quelque chose

C’est passer d’une idée à une autre

C’est vérifier ses emails

Ecrire des emails

Procrastination c’est refaire une tasse de thé

Procrastiner c’est regarder par la fenêtre

Regarder les voisins

C’est regarder la télé

C’est être incapable d’arrêter de regarder la télé

C’est fumer une cigarette

C’est faire la vaisselle

Procrastination c’est ranger son bureau

C’est créer un plan d’évacuation

Procrastination c’est déménager ses meubles

C’est jouer à des jeux vidéos

C’est jouer à des jeux imaginaires avec ses meubles

Procrastination c’est mettre ses chaussettes par paire

C’est écrire des lettres de remerciement

C’est ne pas écrire des lettres de remerciement

Procrastination

C’est rêver la journée

Procrastination c’est caresser quelque chose

C’est arroser une plante

C’est griffonner

Procrastination c’est essayer de faire pousser des moustaches

C’est chasser une mouche

C’est tapoter avec son crayon

C’est faire mille choses en même temps et ne rien finir

Procrastination c’est faire une sieste

Procrastination c’est devenir ivre

C’est se gratter

Se re refaire une tasse de thé

C’est se couper le doigt aux rayons d’un vélo

C’est se mettre les doigts dans le nez

C’est attendre le facteur

C’est essayer d’éviter l’inévitable

Procrastination c’est écrire une liste

C’est avoir peur de finir quelque chose

Et vous savez quoi

J’ai très peur d’en être atteinte

Puisque cet article m’a occupée

Toute cette sainte journée

Rien que pour trouver l’inspiration

.Et pourtant j’avais de grands projets ce matin en me levant

Ranger ma maison avant le week-end

Faire du nettoyage, décorer ma maison

Remercier tous ceux qui me font le plaisir

De venir me lire

Venir vous lire

Etc, etc….

Et bien, vu l’heure tardive d’hier soir

j’ai choisi la procrastination en éditant

ma participation aujourd’hui 😉

-dimdamdom-

Ces objets qui font notre environnement

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts:

Anne nous propose de faire parler un objet qui raconte sa propre histoire

pendant un moment déterminé ou bien son quotidien.

2014, rien ne va plus pour moi

Je prends de grandes décisions …

Rester assis au bureau nuit gravement à la santé

Alors j’ai arrêté de travailler.

Ne croyez pas que c’était à cause d’un manque d’ambition

Pas non plus à cause de mon âge

J’avais encore l’âge de travailler

Mais à force de me voir refuser des avantages

Que je méritais pour bons et loyaux services

Je me suis levée un matin fatiguée, éreintée

Avec une dent contre mon patron.

Faut dire qu’il me cherchait depuis tout un temps

C’est sans aucune considération

Que ce matin là je l’envoyais promener.

Une longue période de doute s’installa en moi

Je cherchais la sérénité que je ne trouvais plus

Même lorsque le crépuscule m’apportait son croissant de lune.

Puis je me suis assise devant cet écran

A attendre je ne sais qui je ne sais quoi.

Mon cher époux, essaya par tous les moyens

De me sortir de cette torpeur envahissante

Quand il tomba sur cette jeune femme gracile

Qui se donnait des airs de femme sans vertu

Qui n’avait pas de paix dans le ventre peut-être ailleurs non plus.

Mon pauvre chéri se rendit vite compte

Qu’elle avait pour toute richesse philosophique

Des émissions cultes comme « Citron-Grenadine«

Je l’ai laissé revenir, il m’a joué le psalmiste ….

Parole, parole … chacun connait la chanson

Mais c’était sans compter

Que mes fesses étaient désormais gravées sur ce tabouret

A qui je dédie cette petite réflexion poétique !!!

Mon tabouret…

Avant que je ne te connaisse

Mon coeur était en détresse

Pfff rien qu’une histoire de fesses

Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

Se laissa tenter par de jolies fesses

Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

Et suis passée à confesse

Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

Car sa maîtresse

En vérité n’était qu’une folle de messe

Depuis il me colle aux fesses

De peur qu’ici on ne s’intéresse

De trop près à mes fesses

Il voudrait maintenant que je te délaisse

Il me couvre de caresses

Je le sens en détresse…

Et moi c’est sans délicatesse

Mais un rien de politesse

Que je lui dis “ Mes fesses”

-dimdamdom-

Nous sommes en 2022

Et voilà que j’ai quitté mon patron, mon chéri et mon tabouret

et me voici enfin libre et heureuse !!!

 

 

Coque-coquille-coquillage

Certes ce ne fut pas de tout repos

Oublier ses proches n’est pas facile

Quémander n’est pas mendier

Unique est l’expérience

Impossible n’est pas Français

Libre dans sa tête

Lâcher prise si possible

Ah mais quelle aventure

Graver les souvenirs

Estime de soi retrouvée

– dimdamdom –

Pour ce 2ème jeudi poésie  chez les Croqueurs de Môts

Renée (Envie2) nous demandait  un poème sur le thème *coquillage*

en incluant le nom de Domi (Dominique) dedans !

Merci Renée pour cette mise à l’honneur

J’ai été très touchée en lisant toutes les participations

et les commentaires à mon égard.