Quand la complicité cesse, l’amour s’évanouit!!!

Victor et Victoria sur apln-blog

 

Je reviens d’un week-end en Italie qui se voulait agréable et qui au final

Ne fut pas de tout repos , je vous rassure, rien de bien grave, un incident,  une bêtise

Mais à part ça ….. oups encore une fois je m’égare.

Venons-en au fait.

Voilà que tout commençait bien, dans le ciel pas le moindre nuage.

Un soleil éclatant , un petit vent doux comme une caresse.

C’était toujours ça de pris, sachant que dans les jours suivants

La neige devait déjà faire son apparition dans les Alpes où nous habitions.

Tous les ingrédients étaient réunis pour que cela soit un week-end de rêve.

Mon tendre époux et moi même avions décidé ensemble d’un petit dîner en amoureux

Lui et moi sommes souvent en empathie, la fin de l’histoire vous le confirmera.

Nous étions dans un restaurant de charme non loin du balcon des amants célèbres

Malgré des températures très agréables, les soirées étant un peu fraîches

C’est  avec plaisir que nous avions accepté une table proche du four à pizzas.

Nous nous amusions comme deux larrons en foire,

Heureux de nous retrouver en tête à tête.

Malgré nos nombreuses années de vie commune

 Nous sommes toujours de connivence

Il n’y a jamais eu de secrets entre nous

Toujours prêt à sortir l’autre du fond du tiroir

Quand il se met à broyer du noir.

Quand soudain, mon regard fut attiré par la chevelure de mon mari.

Une braise provenant sans doute du four à pizzas

  Venait d’embraser son cuir chevelu

Laissant déjà apparaître une calvitie.

C’était hallucinant de voir à quelle vitesse il s’est levé,

On aurait dit qu’il avait le feu aux fesses,

Oubliant que la veille il avait été sauvagement attaqué par un moustique

Qu’il avait écrasé violemment de la main.

En quelques instants, celle-ci avait doublé de volume

Ce qui nous avait coûté toute une nuit aux urgences.

Afin de trouver au plus vite l’antidote

Qui nous permettrait de continuer notre week-end,

Une pommade aux vertus cicatrisantes

Ainsi que quelques granules à laisser fondre sous la langue

Lui furent prescrites avec la promesse que le lendemain, il ne souffrirait plus .

Mon mari, furax, se mit à proférer un déluge de gros mots ,

Le pizzaiolo et moi même eûmes bien du mal à canaliser sa colère.

Il y eut très vite un attroupement autour du restaurant ,

Ce qui n’était pas pour plaire au restaurateur

Qui y voyait une mauvaise publicité

Face à son rival qui de sa terrasse

 Se demandait ce qu’il pouvait bien se tramer en face.

Donc pour calmer l’orage,  tout le repas nous fut offert

Ce qui rendit très vite le sourire à mon mari.

Qu’il est craquant mon chéri lorsqu’il est content!

Finalement ce n’était pas un si mauvais week-end.

A peine rentrés, que d’un commun accord,

Nous fixions une nouvelle date au calendrier.

Nous rêvions tous les deux de vivre un week-end de nomades à Marrakech

De regarder de longues heures le coucher du soleil sur la mer aux couleurs de nacre ,

Tendrement enlacés dans une couverture, puis de rejoindre notre chambre

Plus confidents que jamais avant de nous endormir dans des draps de soie,

 Au lendemain, partager notre repas dans un petit endroit sympa,

Peut-être qu’avec un peu de chance

Nous  trouverions un cheveu  dans le couscous.

-dimdamdom-

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Voici ma participation

Aux Plumes 35 chez Asphodèle

Dont le thème est la complicité.

Voici la récolte des mots :

Regard, secret, main, larrons, tiroir, drap, couverture, partager,

(se) tramer, connivence, confident, bêtise, proche,

rival, neige, empathie, ensemble , amants (au pluriel),

nacrer, nomade, noir.

Je n’ai pas su conjuguer le mot « nacrer »

(on me dit dans l’oreillette qu’il n’y a pas de mer à Marrakech,

on dira donc que c’était la piscine)

Les Plumes 34 : Je m’ennuie!!!

 je m'ennuie sur apln-blog

Je suis au regret de vous dire

Que je n’ai rien à dire

Je n’ai point d’envie

Pas plus de fantaisie

Que de poésie

C’est bien ça le pire

Quand je manque de sourire

Et de mots à écrire

C’est comme un jour de pluie

Je m’ennuie

Même si au dehors le soleil luit

Alors je cherche

Qu’on me tende une perche

Et qu’on recherche

A me donner l’envie

De poésie

Et de fantaisie

-dimdamdom-

J’aurais bien voulu continuer à vous parler en rimes,

oui mais voilà chez moi en général poésie rime avec zizi,

Mes espiègleries peuvent amuser un temps,

mais je comprends que cela puisse lasser aussi.

Revenons à nos moutons, je vous disais que je n’avais aucune envie …

Faut que je vous dise, je suis toujours dans cet état

après avoir vécu le dépaysement pendant les vacances.

J’aimerais pouvoir encore respirer les embruns de l’océan après la tempête,

gravir les montagnes jusqu’à en frôler la lune,

pique-niquer dans un grand champ d’hélianthes

traverser les marais dans la brume, admirer le ciel d’un bleu magnifique ,

suivre le vol d’une myriade d’oiseaux,

penser avec jubilation aux délicieuses confitures dévorées au petit déjeuner ,

au café serré qui après une nuit de noctambule

vous fait faire des bonds tout au long de la matinée.

Me voici de retour après avoir engrangé une bonne dose de tous ces ingrédients

et déjà je rêve d’un regain, besoin d’allégresse, d’imprévus et de repos.

Je maudis ma vie en ville, je traine les pieds comme s’ils étaient remplis de boue,

j’envisage un déménagement mais serais-je assez courageuse

d’abandonner enfants et petits enfants , je crois que je me pose trop de questions

Je ferai ce que la sagesse me dicte.

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Le dernier ferme la porte….

Je participe aux Plumes 34 d’Asphodèle

Qui a profité de ses vacances pour nous concocter

Un nouveau concept que voici.

LISTE OFFICIELLE  suivie de mes trois mots en M :

23, donc vous pouvez en supprimer un.

regrets, engranger, boue, repos, découverte, hélianthe,

regain,  bond, imprévus, recherche, espièglerie, confiture,

allégresse, jubilation, noctambule, brume, respirer,

dépaysement, magnifique,  bleu, marais, maudit, myriade.

LISTE FACULTATIVE (14 mots) : vous pouvez, soit tous les utiliser,

ou piocher dedans au gré de votre humeur.

Rien, sourire, montagne, déménagement, soleil,

question, sagesse, océan, ivresse, tempête,

lune, rêve, emménager, mer.

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Voilà chère Asphodèle mon humeur du moment

Oui je sais je ne suis pas drôle

Mais ça reviendra je te le promets!!!

Je partage aussi si Evajoe me le permet

Sur la communauté des passeurs de mots.

la communauté des passeurs de mots sur apln-blog

 

 

Les plumes d’Asphodèle : La der de la saison ;)

(En cliquant sur l’image vous accédez au blog d’Asphodèle)

Récolte des mots pour les Plumes 33 chez Asphodèle :

Vacances- scolastique – immortalité – seconde – mémoire 

longueur – ange – douleur -oubli – repos – cercle 

passion – péché/chemin* – vampire – jour – cathédrale 

lassitude – liane -lucarne.

&&&&&

Je me souviens d’un âge moyen où j’étudiais les sciences scolastiques,

c’était le chemin incontournable à suivre pour devenir

un bon citoyen croyant et pratiquant de surcroît.

A l’université je faisais partie d’un cercle de jeunes étudiants

qui préparaient une thèse sur le sujet de l’immortalité des vampires.

A longueur de journée ils s’amusaient à me raconter

des histoires morbides qui me glaçaient le sang

Tous les jours nous allions prier dans une immense cathédrale.

J’aimais m’y recueillir pour concerter les anges car ma santé était fragile.

J’ implorais l’oubli de mes douleurs qui me lancinaient

ne me laissant pas une seconde de repos.

Il m’arrivait souvent de regarder à travers la petite lucarne de ma chambre

et de rêver de vacances car du fond de ma mémoire

je ne me souviens pas en avoir prises,

alors je regardais au loin mes compagnons se jeter du haut d’une tour,

pendus à un élastique.

Un jour l’un d’eux qui pratiquait ce sport avec beaucoup de passion

se brisa le crâne car l’élastique était trop court,

il montait et descendait comme un yoyo et chaque fois se cognait sous la potence….

Et voilà encore une fois j’ai dérapé , j’en suis vraiment désolée !!!

Oh et puis zut ce n’est pas un péché de rire sinon ça se saurait 😉

Voilà Asphodèle ma participation in-extremis

J’espère que tu ne vas pas pour cette dernière me coiffer du bonnet d’âne 🙁

 

Saint Nicolas priez pour lui!!!

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Séparation, revoir, froid, embrasser, larmes, famille,

fête, ripaille, allégresse, bilan, amour, quai, adieu, joie,

ami, inquiétude, irréparable, intensément.

&&&&&

La fête est bien finie

La France aujourd’hui te renie

Adieu ripailles

A ton tour de te retrouver sur la paille

Le bilan est trop lourd

Il va falloir descendre de ta tour

Tu as commis l’irréparable

Abusant intensément de dessous de table

Tu as fait de tes amis

Tes meilleurs ennemis

Te voilà plongé dans un monde d’inquiétude

Que tu as marqué d’incertitude

Les Français maintenant tu alarmes

En feintant ta petite larme

Difficile de revenir en arrière

Lorsqu’on a été si fier

Tu ne fais plus partie

De la grande famille

L’heure de la séparation a sonné

Ne compte pas sur nous pour t’embrasser

Trop Froid était ton coeur

Lorsque tu dansais avec allégresse sur le quai de tes erreurs!

Difficile aujourd’hui de contenir notre joie pour te dire

Au revoir!

-dimdamdom-

Voilà ma chère Asphodèle ce que m’ont inspiré

ces retrouvailles 😉

Les textes qui font la différence pour Les Plumes d’Asphodèle!

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LES PLUMES 30 – Les textes qui font la DIFFÉRENCE !

Les mots imposés sont :

déranger, égal, étranger, éloignement, richesse, complémentaire,

séparation, solitude, similitude, dispute, tolérance, handicap,

amour, regard, mosaïque, incompréhension, solidarité, tendresse,

peau, souffrir, combattre, hagard, herbage, horrifiant.

&&&&&

Tu n’es pas un Zéro…

 

Tu aurais pu rester figé

Dans un fauteuil

Duquel il aurait fallu un treuil

Pour que tu puisses marcher

 

Dans ton malheur

Tu as eu de la chance

Quelle délivrance

Malgré la douleur

 

Les docteurs n’étaient pas loquaces

Pour nous donner des explications

Au sujet de tes lésions

Mais ils ont été efficaces

 

Ton dos ressemblait à une mosaïque

Ils ont fait des prouesses

En refermant la plaie avec adresse

Ce n’était pas un acte prosaïque

 

Aussi sordide que cela paraisse

Tu as fait des études

Tu avais une bonne aptitude

Mais PAREIL aux autres, beaucoup de paresse.

 

Le regard des autres devenait pesant

De celui-ci ton avenir allait dépendre

Tu as décidé de tout suspendre

Quel gâchis cependant

 

Ton handicap t’a socialement fait souffrir

Bien trop d’incompréhension

T’ont donné des appréhensions

Jusqu’à vouloir en finir

 

Notre quotidien n’était plus que disputes

Difficile de nous mettre dans ta peau

Tu refusais de suivre le troupeau

Tu ne supportais plus qu’on te bizute

 

Un jour nous avons vu dans tes yeux hagards

Un grand moment de solitude

Plus aucune similitude

Avec notre petit gaillard

 

Dès la naissance tu as appris à combattre

Telle était ta richesse

Voilà que tu sembles oublier tes promesses

De toujours et toujours te battre

 

Tu nous devenais étranger

Et pourtant nous restions complémentaires

A ta vie sur cette terre

Toi qui croyait nous déranger

 

Nous supportions mal cet éloignement

Ce que nous considérions comme solidarité

Toi tu le prenais pour de la pitié

Nous n’étions juste que tes parents

 

Avec le temps tu es devenu fort

Fini les entailles aux règlements

Tu es devenu papa maintenant

Il te faut prouver ce qu’est l’effort

 

A ton tour d’encourager ton enfant

De lui apprendre la tolérance

Et ne pas pratiquer l’indifférence

Il n’y a rien de plus horrifiant

 

Mon garçon, ce poème je te l’adresse

Avec toute la tendresse

D’une mère pour son enfant

Dont la seule différence

Est de n’avoir jamais voulu être différent.

 

-dimdamdom-

 

Voici Asphodèle mon texte

Avec beaucoup de retard.

Des soucis d’ordre privé

M’ont empêché d’être là à l’heure

Mais je n’aurais voulu en aucun cas

Rater ce rendez-vous

Pour un sujet qui me touche de très près.

D’ailleurs je n’ai fait que compléter un texte que j’avais déjà écrit.

J’ai délibérément laissé le mot « séparation »

Et n’ai pas su placer « égal et herbage »

Ceci m’amène à la citation suivante de Luc Besson

Pour le dico-citations

Sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

« Les intimités les plus violentes demandent à être apprivoisées à nouveau

dès lors qu’elles ont été quittées.

Il faut refaire tout le chemin une fois qu’on s’en est écartés,

repartir de zéro lorsqu’on a perdu la partie, ne serait-ce qu’une fois. »

 

Tout ça pour une histoire de fesses!!!

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LES PLUMES 29 – Résultats de la collecte de la SAGESSE !

fesse, attendre, richesse, dent, refuser, doute, vieillesse, circonspection,

vertu, crépuscule, lune, philosophie, âge, vanité, sérénité, psalmiste,

paix (celui qui écrit des psaumes), graver, gracile, grenadine,

image, réflexion

&&&&&

Rester assis au bureau nuit gravement à la santé

Alors  j’ai arrêté de travailler.

Ne croyez pas que c’est à cause d’un manque de vanité

 Pas non plus à cause de la vieillesse

 J’ai toujours l’âge de travailler

 Mais à force de me voir refuser des avantages

 Que je méritais pour bons et loyaux services

 Je me suis levée un matin fatiguée, éreintée

 Avec une dent contre mon patron.

 Faut dire qu’il me cherchait depuis tout un temps

 C’est sans aucune circonspection

 Que ce matin là je l’envoyais promener.

 Une longue période de doute s’installa en moi

 Je cherchais la sérénité que je ne trouvais plus

 Même lorsque le crépuscule m’apportait son croissant de lune.

 Puis je me suis assise devant cet écran

 A attendre je ne sais qui je ne sais quoi.

 Mon cher époux, essaya par tous les moyens

 De me sortir de cette torpeur envahissante

 Quand il tomba sur cette jeune femme gracile

 Qui se donnait des airs de femme sans vertu

 Qui n’avait pas de paix dans le ventre peut-être ailleurs non plus.

 Mon pauvre chéri se rendit vite compte

Qu’elle avait pour toute richesse philosophique

 Des émissions cultes comme « Citron-Grenadine« 

 Je l’ai laissé revenir, il m’a joué le psalmiste ….

 Parole, parole … chacun connait la chanson

Mais c’était sans compter

 Que mes fesses étaient désormais gravées sur ce tabouret

 A qui je dédie cette petite réflexion poétique !!!

 

 Mon tabouret…

 Avant que je ne te connaisse

 Mon coeur était en détresse

 Pfff rien qu’une histoire de fesses

 Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

 Se laissa tenter par de jolies fesses

 Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

 Et suis passée à confesse

 Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

 Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

 Car sa maîtresse

 En vérité n’était qu’une folle de messe

 Depuis il me colle aux fesses

 De peur qu’ici on ne s’intéresse

 De trop près à mes fesses

 Il voudrait maintenant que je te délaisse

 Il me couvre de caresses

 Je le sens en détresse…

 Et moi c’est sans délicatesse

 Mais un rien de politesse

 Que je lui dis “ Mes fesses”

 -dimdamdom-

Voilà chère Asphodèle

Ce que la sagesse m’a inspiré

Juste une histoire de fesses

Et une belle image en prime 😉

Voyons ce que pense la « SAGESSE » africaine de ma petite histoire ? :

 « On apprend l’utilité des fesses que lorsque vient le moment de s’assoir. »

Ce qui m’amène à la citation suivante

Pour le dico-citations

Sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

 « L’érotisme, c’est de donner au corps les prestiges de l’esprit »

Or

« La pornographie , on a du mal à la définir,

mais dès qu’on la voit, on la reconnaît tout de suite. »

 

 

Tel est pris celui qui croyait prendre!!!

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LES PLUMES 28 – Résultats de la collecte des mots tombés du CIEL !

Mardi, nuage, mari, enfer, empyrée,

céleste, horizon, lit, paradis, tempête,

embellie, azur, atmosphère, étoile,

tonnerre, mystérieux, septième, coin,

vague, festoyer, feuillée, fable.

&&&&&

 Après avoir passé hier une journée proche de l’empyrée

A festoyer avec mon petit mari, à l’abri d’une feuillée,

Délicieusement enlacés,

Je constate ce mardi matin que rien n’est plus pareil.

J’ouvre la fenêtre et je scrute l’horizon.

Des nuages gris ont pris le relais de l’azur du ciel.

Il règne une atmosphère aussi malsaine que l’enfer

J’entends au loin quelques coups de tonnerre

La tempête est annoncée …

Je bouscule mon mari

Qui n’a pas entendu le réveil

Il saute en bas du lit

Et se cogne la tête sur le coin de la table de nuit

Le voilà sonné au point de voir des étoiles

Je le supplie de se recoucher

Il ne veut rien entendre

Je le sens mystérieux

Je lui propose de refermer la fenêtre

De garder les volets clos

Afin de revivre cette journée d’hier

Comme si c’était le paradis

Je cherche une embellie dans son regard

Ces yeux habituellement d’un bleu céleste

Sont devenus subitement sombres

Je crois bien qu’il me cache quelque chose

Il sort de la chambre

Je me rue sur son agenda

Et à la septième page je lis : « Fanny »

Je prends son téléphone, je consulte sa liste de contacts

Et encore une fois je découvre cette Fanny

Lorsqu’il revient dans la chambre je l’interroge.

Il me dit d’un air vague que c’est le nom

de son cheval favori lorsqu’il joue aux courses…

Quand le téléphone se met à vibrer.

Sans lui demander je décroche , c’était … Fanny.

Il me demande embarrassé :  – « qui a appelé ? »

Je lui réponds du tac au tac.

« Oh rien d’important c’était ton cheval!!! »

Morale de cette petite fable que je viens d’inventer

Tel est pris celui qui croyait prendre!!!

-dimdamdom-

Voilà Miss Asphodèle

Au départ j’ai voulu faire de ce texte

Quelque chose de sérieux

C’est sur la fin qu’encore une fois j’ai dérapé

En me souvenant de cette petite blagounette hihi!!! Non huhu!!!

Pardon Asphodèle je ne ferai plus promis juré 🙂

Collecte n°27 des Plumes d’Asphodèle!!!

Vous n’êtes pas sans savoir

Qu’actuellement je suis en vacances

Question de régénérer mes neurones

Quelques peu agités.

Et que j’avais surtout promis

A mon cher mari, que  j’éviterai

De passer ma vie sur l’ordi

Afin que nous passions notre semaine

Dans un climat de complicité.

J’ai tout de même profité de quelques moments éphémères

Pour participer au défi que nous propose Asphodèle chaque quinzaine.

Asphodèle, faut que je t’avoue

J’ai triché 🙁

Les mots imposés m‘ont ramenée à un défi que j’avais fait cet été

Il fallait raconter un retour de vacances tout en se mettant en situation.

Et  en utilisant le pluriel des mots en « ou »

Comme les miennes ont été un peu mouvementées

Du moins lors du départ

Voici  l’évolution de quatre situations imposées :

1)Un soucis avec votre voiture ,expliquer au mécano le problème…

2)Salon de massage Thaïlandais , demander de vous chouchouter…

3)Un stage de saut en parachute ,ou à l’élastique...

4)Vous êtes mécontent de votre boucher,un gigot dur comme un caillou…

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Les mots imposés par Asphodèle sont les suivants :

Changement, incrédulité ou incrédule (au choix),

papillon, régénérer, chenille, évolution, climat, déguiser,

magie, transformation, grossesse, adolescence, éclosion, cafard,

majestueux, amour, éphémère, éperdu, envol, travesti 

&&&&&

A la mi-août

Nous voilà sur la route

De retour de vacances

Au revoir douce France

Quand soudain un éléphant roux

Passe devant nos roues

Mon chéri fait une embardée

Pour éviter l’animal effrayé

Voilà qu’il freine comme un fou

Et nous nous retrouvons sur un chemin de cailloux

Il fait presque nuit

La lune dans le ciel luit

Sur une branche deux majestueux hiboux

Crient “hou hou”

Mon époux tente de redémarrer

Le moteur semble peiner

Il sort et se met à genoux

Pour regarder en dessous

Malgré l’obscurité

Il voit que la roue a pété

Voilà qu’il se met à pester contre cette ogresse

En fin de grossesse.

Il sait qu’avec une voiture

Quand la roue pète c’est la mort sûre

Il souffre de partout

Ce qui lui fait faire une vilaine moue

Maintenant il faut bien

Appeler un mécanicien

Pour le changement de cette fichue roue

Dans laquelle il y a un énorme trou

Oui mais comment le payer

En vacances nous avons dépensé tous nos deniers

Aux enfants il ordonne de donner tous leurs joujoux

Vous les auriez vu pleurer les pauvres choux

Le mécanicien fut appelé

Et la roue réparée

Mais il refusa les joujoux

Leur préférant mes bijoux

Tout est bien qui finit bien

Dans cette histoire qui ne ressemble à rien

Et sur leur branche les deux hiboux

Continuaient à faire “hou hou”…

Après notre mésaventure

Avec notre voiture

Le mauvais état des genoux

De mon époux

Nous reprenions la route

Cette nuit de la mi-août

Les enfants avec leur joujoux

Et moi dépouillée de mes bijoux

Nous roulions gentiment

Nous éloignant lentement

Des deux hiboux

Qui faisaient “hou hou”

La fatigue se faisant sentir

Nous cherchions un coin pour dormir

Mon mari prit cette fois un petit chemin de boue

Parsemé de quelques cailloux

Il faisait nuit

La lune se cachait derrière des nuages de pluie

Et sur une branche “hou hou”

Faisaient toujours deux hiboux

A l’arrière les petits choux déjà endormis

Mon tendre amour et moi de la voiture sommes sortis

Quand soudain nous glissions dans la boue

Encore un peu nous nous rompions le cou

Mais très vite nous prenions du plaisir

A nous vautrer dans cet élixir

Sous le regard des deux hiboux

Qui faisaient maintenant “bou bou”…

Après le cauchemar

De la mare

C’est dans une clarté entre chien et loup

Et recouvert de boue

Que nous essayions de nous agripper

Pour jusqu’à la voiture nous hisser

Et qui donc faisaient toujours “hou hou”?

Ces deux crétins de hiboux

Soudain mon mari

Lança un horrible cri

Voilà qu’il était prêt à s’embourber

Il fallait que je trouve une bouée

J’étais moi même dans la boue

Jusqu’aux genoux

Pour la suite pardonnez mon indécence

Digne d’une gamine pas encore sortie de l’adolescence

J’eus juste le temps d’enlever mon slip

Croyez moi ça valait bien un vidéoclip

Oui mais pas de caméra dans les joujoux

De mes petits choux

Je lui envoyais donc de mon slip l’élastique

J’en conviens que cela n’est guère pratique

Il me promit que si par magie je le sortais de cette boue

A notre retour il me couvrirait de bijoux

Et m’emmènerait voir un spectacle de travestis

Ces mecs déguisés qui s’exhibent dans les cabarets de Paris

Quel air pathétique

Pour son premier envol à l’élastique

Et toujours les deux hiboux incrédules

Qui de leur branche hululent!!!….

Après cette histoire mythique

Du saut à l’élastique

Et ces hiboux

Qui sans cesse faisaient “hou hou”

Nous reprenions la route

En cette nuit tragique de la mi août

Nos enfants tenaient sur leurs genoux

Leurs derniers joujoux

Tandis que mon mari et moi

Etions encore tout en émoi

Nous avions une faim de loup

De Bruxelles nous rêvions de choux

 Fallait-il encore les accommoder

Avec un morceau de viande de notre boucher

Oui mais voilà nous n’avions plus un sous

Ni même de bijoux

Sur la branche toujours les deux hiboux

Qui faisaient “hou hou”

Ne voulant pas les tuer

Tout au plus les effrayer

Mon mari lança des cailloux

Pour faire fuir les sacs à poux

Mais c’est complètement sonnés

Que tous les deux de l’arbre sont tombés

Il ne nous manquait plus que les choux

Pour manger les hiboux à la mode de chez nous

Pendant que mon chéri s’occupait de la flambée

Et se chargeait de les déplumer

A défaut de choux je me décidais de préparer un court bouillon

De chenilles avant transformation en papillon

Accompagnées d’oeufs de cafards

En éclosion, met, dit-on, aussi fin que du caviar

Au moment de planter la fourchette

C’est éperdues que les pauvres bêtes

Qui nous avaient accompagnés jusqu’au bout

Se mirent à crier “pas nous pas nous”

&&&&&

Voilà Asphodèle

J’ai fait tout mon possible

Pour participer

J’espère que tu ne m’en voudras pas

D’avoir un tout petit peu triché

Tu comprendras que ma position

Etait assez inconfortable!!!

 

 

Le lion est mort ce soir…wimboé, wimboé!!!

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Dentifrice, délicatesse, deux, débrouillard, désirer,

danse, danger, diplodocus, dentier, désordre, décalquer,

drastique, douceur, dédain, désormais, dentelle,

dromadaire, don, dédale, déballage,

doryphore, drôle, départ, disque, déclin, distiller.

&&&&&

Un phoque

Un peu loufoque

Danse le rock

Avec une girafe

Complètement paf

Qui lui file des baffes

Voilà que le phoque

Un peu loufoque

Se défroque

Tandis que la girafe

Complètement paf

Se dégrafe

Un renard

Peu débrouillard

Les suit du regard

Un lapereau

Pas très chaud

Se tient au chaud

Un diplodocus

Ruminant un cactus

Se gratte furieusement l’anus

Un doryphore

Chassé à la sulfateuse du Périgord

S’accroche très fort

Un dromadaire

A la mine patibulaire

Les regarde d’un drôle d’air

Une araignée

S’apprêtant à régner

Se trouve indignée

Pendant ce temps un lion altier

Flanait sous un tamarinier

A côté de son dentier

Tandis que son adoratrice

Lui astiquait  la masticatrice

Avec du dentifrice

Tous voudraient que le roi lion

Dise à ces mignons

De calmer leurs pulsions

Mais aucun ordre

Ni contrordre

Pour enrayer le désordre

Le roi ne dit rien

Désormais chacun sait bien

Qu’un roi ne sert à rien

Deux daims

Assistent avec dédain

A son déclin.

La jungle est en danger

Le roi doit dégager

Si nous voulons manger

Puisque ce loustic

Nous impose un régime drastique

Imposons lui la fin du disque….

Le lion est mort ce soir

Wimboé, wimboé

 -dimdamdom-

Voilà ma chère Asphodèle qui nous avait donné l’habitude de plus de douceur

Je ne savais plus s’il fallait être drôle ou faire dans la dentelle

Et donc pour bien faire, j’ai fait les deux.

Au départ j’ai tenté l’humour, on dit que chez moi c’est un don de la nature

Oui mais parfois il faut réfréner mes pulsions car très vite je glisse

Et me voilà partie pour un déballage sans délicatesse

Il faut reconnaître que les mots sont partis dans tous les sens

Je suis passée par un dédale d’idées

Pour finalement décalquer sur l’ambiance festive de lundi lors de la récolte des mots.

Et sans conteste j’ai passé une belle journée!!!

Au final j’ai puisé mon inspiration

En complétant un poème que j’avais déjà écrit

J’espère que vous ne m’en voudrez pas

Et que je ne subirai pas le sort

Du roi qu’on sort ce soir 😉

Couple_de_lion_drole

Parce que je suis comme le lion

Que je flâne beaucoup

Que je n’ai pas grande envie

J’ajoute cet article

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

Lilousoleil à la barre n°121

 Quinzaine du 14 au 27 avril 2014

Défi du lundi « Trouver la grosse bête en mode Oulipo »

A l'abordage le défi sur apln-blog

Et tant que j’y suis

Je l’ajoute à la communauté des Passeurs de Mots

Si toutefois Evajoe l’accepte 😉

les passeurs de mots sur la plateforme apln

 

 

 

De l’air de l’air pour les Plumes d’Asphodèle!!!

les plumes d'asphodèle sur la plateforme apln-blog

Les mots pour Les plumes d’Asphodèle

Avec le thème de l’air sont :

Temps, vie, chanson, rien, diva, furibond,

montagne, souffle, pollution, tempête, ballade,

léger, envoyer, courant, bulle, prendre, gonfler,

voleter, brèche, blesser, balançoire.

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Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanches sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

J’étais nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle

Tout en regardant voleter les hirondelles

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Ca marche aussi pour la connerie

Ca c’est moi qui le dit

Pardonnez moi la médiocrité de cette tirade

Qui n’a vraiment rien d’une ballade

Ce qui m’amène à cette citation

Pour le dico-citations

Sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

 

« La modestie ajoute au mérite

Et fait pardonner la médiocrité »

Et sans vouloir te blesser Aspho

Ca m’a vraiment gonflé d’ajouter le mot « brèche«