Fête ou défaite

Sur Internet

Comme tu te la pètes

Et dans ta tête

Plus rien n’est net

Dans ta vie

Ta famille, tes amis

Plus jamais tu ne t’inquiètes

Amitiés sur le net

Toujours tu es en quête

La moindre boulette

Tu ramasses à perpète

Demain j’arrête

Je retourne à la fête

Loin d’internet

-dimdamdom-

(27-02-2011)

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demandait de prendre un poème qu’on aime,

de voler les verbes et de les utiliser dans notre propre poème

sans changer l’ordre des verbes ( ils peuvent être conjugués différemment )

ou alors écrire ou trouver un poème de 56 mots pas un de plus pas un de moins.

Du coup je me suis enfermée dans mon grenier pour relire mes poèmes,

je ne savais pas que j’en avais écrit autant, le plus dur a été de compter les mots hihi!!!

Arbre généalogique de toulmonde

Arbre généalogique de toulmonde

Ce calligramme est tiré du livre Lapokalipsô, publié aux Éditions du Jour en 1971.

                                    ô
                                   a a
                                  ma ta
                                 oui non
                                tout rien
                               fleur ortie
                              oiseau vipère
                             univers cellule
                            ordre un désordre
                           astérisme nébuleuse
                          atome pain beurre feu
                         air liberté eau esclave
                        soleil champ ville ruelle
                       planète terre globe lunaire
                      lumière jardin ombre asphalte
                     arbre joie jour nuit pleur peur
                    maison table blé chambre province
                   pays pierre temps espace poussières
                  orient plein amour occident vide faim
                 sourire caresse toi lui crainte travail
                bonheur printemps on eux muscles fer pied
               main sein femme bonté sexe bras femme roche
              coeur essence soif foi corps existence prison
             lumière feuille été jus automne plastique béton
            montagne cheval sentiers vallée automobile ciment
           oeuf éclosion santé maman bombe explosion sang bobo
          musique étoile neige sapin cri sommeil crépuscule loi
         couleur rythme papillon jeu ver gris vitesse stop meute
        danse vague océan rivage sel accident visage écume coulée
       chant prière parole livre sol machine radio télévision plan
      dessin ligne courbe volume pas building argent électricité go
     fruit légume lait miel céréales hot dog hamburger steak patates
    enfant femme beauté  paix  HOMME HOMME  animal végétal minéral mû


                              Raôul Duguay



Dans le premier jeudi poésie de ce défi

je vous disais ceci …

Est poète aussi celui qui vous donne l’envie

D’aimer la poésie

En partageant des mots jolis

Empruntés à autrui

Et donc pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

j’ai choisi de partager avec vous ce poème de Raôul Dugay

Raôul Dugay, le poète

« Les mots sont mes plus beaux châteaux »

Belle et rebelle poésie

Petit, ma mère me le disait bien : « Raoul, si tu veux devenir poète, mange ta soupe à l’alphabet! » Je devais avoir 16 ou 17 ans lorsque j’ai écrit mon premier poème. Il parlait d’un arbre de Noël que je comparais à la Voie lactée, avec ses multiples petits soleils multicolores qui scintillaient dans le salon grand comme ma main de notre maison à Val-d’Or.

C’est en 1960, alors étudiant en rhétorique au Petit Séminaire de Chicoutimi, que je suis devenu une machine à mots. Je venais de remporter le troisième prix de la Société du Bon parler français et mes confrères m’avaient demandé de composer, paroles et musique, la chanson thème de notre conventum qui s’intitulait S’oublier pour mieux servir. (Aujourd’hui, je changerais le titre de ma chanson et l’intitulerais: Se souvenir pour mieux servir.) En 1961, j’écrivais des chroniques et des petits poèmes dans L’Écho abitibien de Val-d’Or et dans Le Progrès de Chicoutimi.
Impressionné par la sonorité des syllabes et la musicalité des mots (sans doute à cause de mon père qui était multi-instrumentiste), je n’ai vraiment compris la valeur et la nécessité de la poésie dans ma vie qu’en lisant des poètes et des philosophes qui m’en firent comprendre le sens véritable. Comme j’écrivais ma thèse de licence en philosophie en réfléchissant sur le dur désir de durer, vers immémorial d’Éluard, je vibrais fort à cette pensée du philosophe Heidegger : « C’est la poésie qui commence par rendre possible le langage… La poésie est la fondation de l’être par la parole… le langage primitif d’un peuple. »

Depuis, je suis peuplé des mots qui résonnent en liberté et en beauté. Pour moi, la poésie n’est pas que belle d’une beauté esthétique et formelle; elle est belle quand elle est rebelle à toute forme de statu quo qui freine l’évolution globale des êtres humains.

Écrire est aussi essentiel à mon esprit que l’eau peut l’être à mon corps.

 

“La solitude est un arbre sans fruits.”

Pour ce défi 218 chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous proposait ceci …

Imaginez que vous êtes un arbre (chêne, bananier, charme, ce que vous préférez)

et racontez votre histoire en une trentaine de lignes.

Au début de votre texte, vous insérerez une citation ou un proverbe relatif à un arbre.

Voici ma participation …

“La solitude est un arbre sans fruits.”

J’aimerai un grand jardin

Dans lequel je planterai un arbre

Auquel j’accrocherai le nom de tous mes amis,

Les amis lointains et proches, les anciens et les nouveaux

Ceux que je vois chaque jour et ceux que je vois rarement

Ceux dont je me souviens toujours et ceux qui parfois sont oubliés

Ceux constants, ceux intermittents, ceux des heures difficiles

Et ceux des heures plus drôles ceux qui sans le vouloir, m’ont fait souffrir

Ceux que je connais profondément et ceux dont je ne connais que les apparences

Ceux qui me doivent peu et ceux à qui je dois beaucoup mes amis simples

Et mes amis importants, le nom de tous ceux qui sont déjà passés

Dans ma vie, un arbre avec des racines très profondes

Pour que leur nom ne sorte jamais de mon coeur

Un arbre aux branches très grandes

Pour que les nouveaux noms du monde

Entier se joignent à ceux qui existent déjà

Un arbre avec une ombre très agréable

Afin que notre amitié soit un moment

De repos pendant les luttes de la vie.

-dimdamdom-

“Le metteur en scène est l’indispensable regard de l’autre.”

Pour ce défi 209 chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi nous demande de créer

un petit texte en prose incluant quelques expressions (3 ou 4)

 avec le mot œil ou le mot yeux

 

Deux hommes, les deux très sérieusement malades,

Occupaient la même chambre d’hôpital.

Un des deux devait s’asseoir dans son lit

Pendant une heure chaque après-midi afin

D’évacuer les sécrétions de ses poumons.

Son lit était à côté de la seule fenêtre de cette chambre.

L’autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.

Les deux hommes conversaient pendant des heures.

Ils parlaient de leurs épouses, de leur famille, de leur maison, de leur emploi,

De l’époque de leur service militaire et des endroits où ils étaient allés en vacances.

Chaque après-midi, quand l’homme du lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir,

Il passait du temps à décrire à son compagnon de chambre

Tout ce qu’il pouvait voir dehors.

L’homme de l’autre lit commença ainsi à vivre

Dans l’attente de ces périodes d’une heure :

Son monde s’élargissait et s’égayait par toutes les activités

Et les couleurs du monde extérieur qui lui étaient racontées.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac.

Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants

Faisaient naviguer leurs bateaux miniatures.

Les jeunes amoureux marchaient bras dessus bras dessous

Parmi des fleurs de chaque couleur de l’arc-en-ciel.

De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir

Au loin la ville se dessiner.

Pendant que l’homme près de la fenêtre

Décrivait tout ceci avec des détails exquis,

L’homme de l’autre côté de la chambre fermait

Les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre

Lui décrivit une parade qui passait par là.

Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre,

Il pouvait le voir avec les yeux de son imagination,

Tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante

Avec des mots poétiques et au travers un descriptif précis.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l’heure du bain, l’infirmière trouva le corps sans vie

De l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle se fit aider par les préposés pour enlever le corps.

Dès qu’il sentit le moment approprié, l’autre homme

Demanda à l’infirmière si elle pouvait le déplacer à côté de la fenêtre.

Heureuse de lui accorder cette petite faveur,

Elle s’assura de son confort, puis le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu,

En s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors.

Il aurait enfin la joie de voir par lui-même ce que son compagnon

Avait su si bien lui décrire…

Or, de l’autre coté de la petite cour intérieure,

Tout ce qu’il vit, ce fut le grand mur du bâtiment voisin !

L’homme demanda à l’infirmière pourquoi

Son compagnon de chambre décédé

Lui avait dépeint une toute autre réalité.

L’infirmière répondit que l’homme qui était pourtant aveugle

avait sûrement l’oeil américain*

*Cette expression veut dire être attentif et observateur.

Une personne qui a l’«œil américain» voit tout ce qu’il se passe autour d’elle.

« Avoir l’œil américain » fait  allusion au regard qu’avaient les Indiens d’Amérique .

Ils avaient la faculté de regarder de côté en ayant l’air de regarder en face.

 

Rien à déclarer?

Pour le défi 208 chez les Croqueurs de Môts

Jill Bill nous demande de clamer notre innocence

dans une affaire mal barrée pour nous.

 

Ça se passe pendant la révolution française.

Trois prisonniers ont été jugés coupables de crimes abominables.

Ce qui leur vaut à tous les trois la peine de mort.

Le jour de l’exécution ils s’avancent chacun leur tour

devant le gibet où ils seront décapités.

Le premier doit s’avancer …

– Rien à déclarer?…demande le bourreau

– Non… Répond l’homme de toute sa hauteur…

Dieu fera un miracle pour me sauver car il sait que je suis innocent.

Le Bourreau, qui en a entendu d’autres, lui passe la tête dans la guillotine…

abaisse le levier  et …

Oh!! miracle le couperet s’arrête à deux centimètres du cou du condamné.

Étant donné qu’il s’agit d’un événement extraordinaire… ce dernier est gracié.

Vient le tour du second …

Même question du bourreau :

– Rien à déclarer ?

– Non… répond celui-ci… car je sais que pour moi aussi Dieu fera un miracle.

Le bourreau, qui commence sérieusement à douter de son choix de carrière

lui glisse la tête dans la guillotine….abaisse le levier… et le même scénario se produit…

le couperet stoppe net à deux centimètres du cou du condamné…

et a l’exemple du précédent, celui-ci est aussi gracié.

S’avance enfin le dernier…

– Rien à déclarer? lui demande le bourreau qui trouvait que sa journée allait vraiment mal.

– Et bien oui… répond celui-ci …

Je voulais juste vous dire qu’il y a un gros noeud dans la corde

qui retient votre gros couperet…

L’injustice …

Rien à dire

C’est bien ça le pire

Il faut que tu te taises

C’est ça qui me pèse

Il faut que tu t’inclines

C’est ça qui me chagrine

Il faut que tu mentes

C’est ça qui me tourmente

Il faut que tu te venges

C’est ça qui me dérange

Il faut que tu doutes

C’est ça qui me dégoute

Demande moi de rire

C’est tout ce que je peux faire de pire!!!

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier défi poésie mené par Jill Bill

chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de l’injustice.

Ernest le fantastique …

C’est l’histoire d’un homme qui est né avec trois testicules.

Il s’appelait Ernest.

Toute sa vie durant, le pauvre Ernest

Alimentait un complexe grandissant au sujet du nombre de ses testicules.

À l’école déjà, tous ses petits camarades se payaient quotidiennement sa tête

En l’appelant ‘sapin de Noël’ faisant preuve d’un imaginaire

Surdimentionné en rapport avec sa glande surnuméraire.

Puis  l’armée, où les moqueries encore se répètent

En le surnommant  “triple bille’.

Son complexe commençait à prendre une importance démesurée.

Pour que son malheur soit complet, les quelques filles à qui il a pu exhiber

Sa particulière anatomie se sont toutes sauvées … vraiment pas sympa les filles!

Ou alors elles s’esclaffaient à tel point qu’elles en souffraient à en faire une hernie.

Au bord du suicide, Ernest décide de consulter des “chats” sur la toile,

Et par pur hasard, sur un forum d’échange classé cinq étoiles

Il lit une personne fort sympathique à qui il explique son souci d’androgénie.

Celui-ci lui recommande d’aller voir un psy

Ernest, étant un peu un cyberplouc sur les bords et ne comprenant pas grand chose

Aux subtilités du net, décide d’aller parler de son anamorphose.

Il va donc voir le psy…

 Vous comprenez docteur, avec mes trois testicules, ma vie n’a pas de sens…

Mais bien au contraire jeune homme,

Imaginez-vous la chance que vous avez d’être un surhomme!!!

 UNE FOIS ET DEMIE un homme normal!!! lui dit le psy avec beaucoup de bon sens.

Bref, vous êtes un surhomme, c’est fantastique !

 Mais c’est vrai ça!’ dit Ernest qui rebondit

En sortant du cabinet sans même dire au revoir au psy..

Quelques mètres plus loin, il monte dans un bus avec la démarche typique

Du super-homme qu’il est, style Aldo Maccione, mais en moins ridicule

Il s’assied à côté d’un monsieur et l’accoste de façon inopportune.

Savez vous monsieur qu’à nous deux nous avons cinq testicules?

Et voilà que le monsieur lui répond d’un air incrédule,

Ah bon? Vous en avez qu’une?

-dimdamdom-

Inutile de vous dire que c’est une petite histoire

Que j’ai trouvée sur le net

Et que j’ai mis en rime pour participer au premier jeudi poésie

mené par Jazzy chez les Croqueurs de Môts, défi 205

sur le thème « le fantastique »  en chanson ou en poème ou thème  libre.

N’est-il pas fantastique Ernest dans tous les sens du terme 🙂

 

Proute ma chère ….

En temps de crise

Il est de mise

 Judicieusement de se nourrir

Afin de ne point dépérir

 Inspectez vos frigos

Remplis de victuailles à gogo

 Voyez ce qu’il reste

Et accommodez vos recettes

Achetez quelques denrées alimentaires

Le stricte nécessaire

 Un zeste de citron

Une boîte de thon

 Un reste de riz

Déjà cuit

Une courgette râpée

Quelques tomates coupées en dés

De l’échalote finement coupée

Un peu de lait écrémé

Oeuf et ricotta battus au fouet

Parsemez de gruyère râpé

Le tout dans un plat et enfournez

Voilà que le tour est joué

Et vous verrez que de restes

On peut faire de délicieuses recettes

Désormais plus de gaspillage

Dans nos ménages

 -dimdamdom-

Entre nous … la liste est tombée de la poche

d’une dame très bien de sa personne

elle sortait de sa Porsche Cayenne

et s’apprêtait à faire ses courses dans un magasin …

chuuuut elle ne veut pas que je cite le nom de l’enseigne.

Alors pour que vous compreniez je vous raconte cette petite blague 😉

Une dame blonde, très BCBG qui habite Neuilly,

se rend en Porsche Cayenne chez

son médecin, Avenue Foch.

Elle rentre dans le cabinet et s’écrie toute affolée :

– Docteur, c’est affreux, j’ai été piquée par une guêpe !

– Allons Madame, calmez-vous, ce n’est sans doute pas bien grave.

– Mais enfin Docteur, vous ne vous rendez pas compte, c’est extrêmement,

comment dire… C’est horriblement gênant, voyez-vous.

– Si vous me disiez d’abord où vous avez été piquée au juste ?

– Ah ça non, n’y comptez pas, c’est hors de question !

– Mais enfin, je suis médecin, je…

– Non non et non ! C’est bien trop embarrassant. Vous soignez la plupart de mes

amies et si l’une d’elles apprenait une chose pareille, je serais la risée de tous

dans les prochains dîners mondains.

C’est bien simple, je n’oserai même plus sortir de chez moi.

– Mais enfin Madame, je suis tenu par le secret professionnel,

et comment voulez-vous que je vous soigne

si j’ignore où cette guêpe vous a piquée ?

– Docteur, vous me jurez que vous n’en parlerez à personne ?

– Vous avez ma parole, Madame.

Alors la dame s’approche de son médecin et,

après avoir jeté un rapide coup d’oeil

à droite et à gauche pour s’assurer qu’ils sont bien seuls dans la pièce,

elle lui murmure tout bas à l’oreille :

– A Leader Price !

Pour ce défi 199, les Cabardouche

Nous demandent ceci …

Vous avez trouvé une liste de courses qui trainait dans un chariot,

faites parler la personne qui a pu écrire cette liste….

A la manière de Clémentine Mélois dans son ouvrage « Sinon j’oublie »

( lire un extrait ici )

 

“Tout pouvoir est violence.”

Pour ce premier jeudi poésie du défi 199

pour les Croqueurs de Môts

les Cabardouche nous proposent d’écrire un poème

à la manière de Jacques Prévert.

 

Ma vie avant …

Quand la vie est un collier,
Chaque jour est une prison.

Quand la vie est une prison,
Chaque jour est violence.

Quand la vie est une violence,
Chaque jour est pleurs.

Quand la vie est un pleur,
Chaque jour est peur.

Quand la vie est une peur,
Chaque jour est une fuite.

Quand la vie est une fuite
Chaque jour est évasion
Chaque évasion est une folie
Une délivrance, une émancipation.

-dimdamdom-

 

Sourire hivernal …

Maintenant basta

Trop bonne, trop conne,

C’est fini je n’aiderai plus jamais personne

Mon coeur me perdra.

Hier j’ai eu pitié de mon bonhomme…

Je l’ai laissé rentrer dans mon sweet home

 Voilà le résultat …

Non seulement il s’est barré,

Mais en plus, partout sur le sol il a pissé.

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie

Mené par ABC (Jardin des mots)

Pour les Croqueurs de Môts.