Ca attendra demain …

…  c’est passer 10 minutes à choisir le bon stylo pour travailler

Procrastination c’est faire une tasse de thé

Procrastination, c’est trouver la façon la plus difficile de faire quelque chose

C’est passer d’une idée à une autre

C’est vérifier ses emails

Ecrire des emails

Procrastination c’est refaire une tasse de thé

Procrastiner c’est regarder par la fenêtre

Regarder les voisins

C’est regarder la télé

C’est être incapable d’arrêter de regarder la télé

C’est fumer une cigarette

C’est faire la vaisselle

Procrastination c’est ranger son bureau

C’est créer un plan d’évacuation

Procrastination c’est déménager ses meubles

C’est jouer à des jeux vidéos

C’est jouer à des jeux imaginaires avec ses meubles

Procrastination c’est mettre ses chaussettes par paire

C’est écrire des lettres de remerciement

C’est ne pas écrire des lettres de remerciement

Procrastination

C’est rêver la journée

Procrastination c’est caresser quelque chose

C’est arroser une plante

C’est griffonner

Procrastination c’est essayer de faire pousser des moustaches

C’est chasser une mouche

C’est tapoter avec son crayon

C’est faire mille choses en même temps et ne rien finir

Procrastination c’est faire une sieste

Procrastination c’est devenir ivre

C’est se gratter

Se re refaire une tasse de thé

C’est se couper le doigt aux rayons d’un vélo

C’est se mettre les doigts dans le nez

C’est attendre le facteur

C’est essayer d’éviter l’inévitable

Procrastination c’est écrire une liste

C’est avoir peur de finir quelque chose

Et vous savez quoi

J’ai très peur d’en être atteinte

Puisque cet article m’a occupée

Toute cette sainte journée

Rien que pour trouver l’inspiration

.Et pourtant j’avais de grands projets ce matin en me levant

Ranger ma maison avant le week-end

Faire du nettoyage, décorer ma maison

Remercier tous ceux qui me font le plaisir

De venir me lire

Venir vous lire

Etc, etc….

Et bien, vu l’heure tardive

Il ne me reste plus qu’à vous dire à demain

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

mené par Fanfan chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de l’attente.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai …

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente,
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue
à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation,
ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien
que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts,
et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire :
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour-propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
Elle devient un allié très précieux.

Charlie Chaplin

Il y a longtemps que j’attendais ce jour,

J’ai conscience que j’ai encore du chemin à faire

Mais je suis sur la bonne voie.

Merci à vous pour votre belle écoute.

Voici ma participation au second jeudi poésie

pour le défi 196 mené en toute simplicité par Colette

chez les Croqueurs de Môts.

Ca me fait de belles jambes ….

Depuis quelques temps vous l’aurez remarqué, j’ai une nouvelle passion.

Ca me prend le matin comme une envie de faire pipi

Alors je sors mon attirail, bâton, chaussures de marche, sac à dos …

et me voilà sur les chemins.

La randonnée est une thérapie à part entière pour l’esprit et le corps

Un médecin confirme à quel point elle peut transformer notre cerveau…

Et pour un mieux bien évidement !

Dans un de ses ouvrages, sur bases de ses recherches,

il tombe en accord avec le fait

que la randonnée en nature  sauvage et rustique est une vraie thérapie

pour l’esprit et le corps.

Cheminer dans les bois pour y observer les oiseaux volant

parmi les feuillages colorés,

en humant l’arôme des arbres autour de vous,

apaisé par le murmure d’un cours d’eau  proche,

tout cela élève notre esprit pour que nous nous sentions bien.

Marcher pendant 90 minutes dans la nature,réduit la rumination.

Des chercheurs expliquent que notre monde devient de plus en plus urbain

et que l’urbanisation est liée à la dépression

et d’autres formes de maladies mentales…

Et moi je vous dis qu’en plus ça nous fait de belles jambes 🙂

 

Avec ma petite fille la relève est assurée 😉

Voici ma participation au défi 193 mené par Martine (Quai des Rimes)

chez les Croqueurs de Môts.

Le dixième et le onzième jour …

       Dans ch’nord tu braies deux fois :

eul première in narrivant, et l’chegonde, pasqué tu veux pu arpartir !

 

Derniers jours, 29 et 30 juillet

Ici se termine ma formidable aventure, je passe ma dernière nuit dans mon nid.

Aujourd’hui j’ai fait grand ménage, j’ai fait ma lessive, rangé mon sac à dos,

pansé mes bobos, jeté le superflu et surtout préparé mon itinéraire pour demain.

Vous n’allez pas me croire il me faut presque autant de temps pour rentrer en train

que d’aller à pied 😯

Je suis arrivée hier dans un super camping que je vous recommande vivement

si vous voulez passer de bons moments en famille, situé au bord d’un lac où les enfants

peuvent nager, faire du pédalo, du surf … avec mini golf, accrobranche, escalade, triathlon,

randonnées etc …

C’est drôle moi qui ai très peu dormi cette quinzaine hier je me suis endormie

comme un bébé et je n’ai pas eu froid .

Aujourd’hui j’ai passé une super journée, je n’étais plus tout à fait dans l’ambiance

Compostelle, si ce ne sont mes pieds qui me l’ont rappelé.

Ce matin le boulanger est passé dans les allées en klaxonnant, ça me rappelait mon

enfance, je me suis dépêchée de m’habiller pour ne pas le rater.

Les voisins d’en face m’avaient vue arriver la veille avec mon sac à dos

et installer ma petite tente ( j’étais la seule au milieu de tous les mobile- home)

Ils avaient compris que je n’avais pas de café, du coup

ils m’ont invité à le prendre dans leur caravane.

Ma voisine d’à côté m’a vu laver mon linge et m’a prêté son étendoir.

Me voyant traîner la patte elle m’a proposé de me conduire à la gare demain.

Et la cerise sur le gâteau c’était la visite surprise de Sylvie une copine de classe

qui a fait un détour énorme pour venir me voir.

Ça m’a fait chaud au coeur de la retrouver sur mon «chemin».

Nous avons passé une super après midi à papoter sur un banc

en sirotant un bon petit vin blanc et des galettes qu’elle m’avait apportés.

C’est fou tout ce que m’a apporté ce chemin.

J’ai appris tant de choses à commencer par l’humilité.

J’ai appris à aller chercher mon énergie au plus profond de mon être,

à surpasser mes angoisses, à me débrouiller dans les situations difficiles.

J’ai appris à me taire et à écouter.

Ce soir je suis prise entre l’envie de continuer et celle de retrouver mon petit confort

et je pense déjà à recommencer … oui je sais je me répète 😀 

Merci encore à vous d’avoir été là … là aussi je me répète 😆

Le neuvième jour …

 

             28 juillet, voilà que j’ai rechargé mes batteries .

Hier je vous avais dit que mon chemin prenait toute sa signification.

Alors pour ceux qui pensent que je rentre dans les ordres détrompez vous.

J’ai compris tout simplement que j’avais la foi … en moi et celle ci passe par les autres.

Même si je souffre un peu physiquement je sens que je me reconstruis

et c’était le but recherché en démarrant ce chemin.

Alors voilà hier après mon petit resto où je suis revenue ce midi,

je m’apprêtais à remonter jusqu’à la ferme où j’étais accueillie.

Des Hollandais qui sortaient en même temps que moi ont constaté que je boitais,

ils ont entamé la conversation en néerlandais … oui oui je parle néerlandais.

La dame un peu plus âgée que moi me disait qu’elle avait fait Compostelle en vélo.

On a un peu papoté et ils m’ont proposé de me conduire à la ferme

alors qu’ils allaient dans l’autre sens.

J’en ai pleuré tant j’étais émue et fatiguée.

En arrivant à la ferme la dame m’attendait pour fermer la barrière et les volets.

Je lui ai demandé si je pouvais aller aux toilettes elle m’a répondu gentiment

que je pouvais aller dans le buisson  😆

Elle ne m’a pas proposé d’eau pour la nuit heureusement j’avais prévu le coup.

Je suis rentrée dans ma tente, j’étais un peu prise d’angoisse parce que j’allais me

retrouver toute seule dans le noir à l’extérieur, elle avait tout rentré même le chien.

Entre ma tente et la route il n’y avait qu’une haie. J’ai entendu toute la nuit les camions

et les tracteurs qui déboulaient à quelques mètres de moi

mais cela m’a rassuré parce que la route était éclairée et je n’étais pas dans le noir.

Ce matin je me suis levée vers 8h, j’ai pu aller aux toilettes chez la dame

et … elle m’a offert un Ricoré.

On a causé presque deux heures c’était super agréable.

On s’est raconté nos vies. C’est là que j’ai compris ce que m’apportait ce chemin.

Nous nous sommes quittées, elle m’a fait visiter ce qu’il reste de son exploitation

et je suis partie le coeur léger oubliant les doléances de Sainte Mère Douleur.

Par contre je change d’itinéraire, je me dirige vers Charleville Mézières,

c’est moins loin que Reims où de toute façon je ne serai pas arrivée.

Coucou me voici arrivée à Fourmies, quel drôle de nom.

Après avoir quitté ma charmante petite dame ce matin, je suis allée en ville pour faire

quelques emplettes et là je vois que le resto d’hier était ouvert.

Du coup j’ai décidé de manger là ne sachant pas sur qui ou quoi je tomberai ce soir.

Je commande un hamburger et un petit rosé.

Il y avait un peu de monde dans la salle et chacun y allait de son commentaire

c’était très drôle. Un monsieur et sa dame sont venus à ma table pour me donner

de bonnes adresses.Puis le moment est venu pour moi de partir,

un peu tard j’en conviens et j’avoue que le petit verre

m’avait un peu coupé les jambes 😯

Je fais mon itinéraire, 14 km, 3h et quelques raouettes, je peux le faire.

Le parcours démarre avec 3,7 km de nationale.

Je me lance, mais c’est pesant de chaque fois descendre dans les bas côtés

pour laisser passer les camions.

Après ces kilomètres laborieux je cherche un chemin plus plaisant,

j’en trouve un et là je trouve une jolie petite route, je marche cinq kilomètres

jusqu’à un charmant petit village.

Sur cette petite route Sainte Mère Douleur se manifeste et me signale

qu’une nouvelle ampoule au talon est prête à percer,

je me dis que si ça arrive je serai contrainte à abandonner

voire ne plus pouvoir avancer.

J’entame un dialogue avec SMD lui proposant un deal.

«Tu me laisses arriver au village suivant et je te promets le chemin s’arrête là»

Marché conclu, j’arrive à Clairfontaine à 16h, je vais à la mairie demander

 un logement pour la nuit. On ne me donnait autre moyen que d’aller à un camping

à onze kilomètres de là. Pour moi c’était impossible.

J’ai fait comme hier j’ai sonné à une porte et j’ai demandé

si je pouvais planter ma tente dans leur pelouse à côté du poulailler.

Un couple m’a ouvert et a tout de suite accepté.

Avant de m’installer ils m’ont fait rentrer et offert un chocolat chaud,

puis une Chimay et m’invitaient à leur table ce soir.

Puis nous avons causé sympathiquement et ils me parlaient d’un camping

moins loin que celui qu’on me proposait à la mairie.

Je leur ai demandé s’ils voulaient bien m’y conduire ainsi je pourrai me détendre

et prendre une douche ce que je n’avais pas pu faire chez la dame hier.

C’est comme ça que j’ai décidé de me reposer deux nuits à Fourmies

et de prendre un train dimanche pour rentrer chez moi.

Je vais profiter de ce bel endroit pour soigner mes blessures et me rappeler tous les

meilleurs moments de cette belle aventure qui restera pour moi une merveilleuse

expérience. J’ai déjà en tête de recommencer.

Drôle de tente en tôle 🙄 

Merci à vous tous de m’avoir suivie, vos encouragements m’ont aidée à avancer.

Le septième jour …

            Hello la compagnie, me voici prête pour une nouvelle étape de 18 km

et il faut que je vous dise, j’ai pas trop le moral aujourd’hui

Pourtant j’ai passé une bonne nuit en tout cas meilleure que la précédente

J’ai eu moins froid …. parce que j’ai dormi toute habillée,

même les chaussettes.

J’étais un peu anxieuse, le camping est désert en dehors d’une famille

dans une caravane.

Quand je suis rentrée d’avoir mangé j’ai été tout de suite me coucher,

cette famille était déjà calfeutrée dans leur caravane vu le temps de ch’tis qu’il fait ici.

Vers minuit je ne dormais pas encore quand le couple est sorti sur la terrasse

pour s’engueuler 🙄 .

Une histoire de cocufiage, j’ai eu droit à tout un épisode,

c’était tellement désolant que je me suis endormie.

Ce matin je me suis levée assez tôt, j’ai été tester la douche,

me suis savonnée laissant couler l’eau pour qu’elle chauffe et … elle restait froide

C’est après cinq minutes que j’ai compris que les robinets étaient inversés.

Mais ce n’est pas ça qui me plombe le moral, c’est que j’ai toujours mal à un pied

et cela me handicape sérieusement.

C’est dommage parce que je suis en très bonne forme physique.

J’aimerais tellement que ce voyage m’apporte autre chose que cette douleur perpétuelle.

Bon j’arrête de vous plomber le vôtre.

Je vous disais ce matin que je n’avais pas trop le moral

parce que j’avais toujours mal à ce fichu orteil.

Maintenant je vous l’avoue je pleurais à chaudes larmes.

J’ai quitté le camping à 10h sans croiser la moindre âme charitable.

Finalement j’ai décidé de mettre les sandales.

J’ai pansé tous mes bobos et j’ai pris un anti douleur.

Le premier km était un peu laborieux et comme par enchantement

j’ai pu accélérer le pas.

Je me suis arrêtée au centre de Maroilles et j’ai pris un café au Chantilly

chez le cousin de ma chef de camp de Roisin. .

Puis un monsieur m’a adressé la parole et il m’a indiqué un chemin par les bois

pour arriver à Le Nouvion en Thiérache où je loge ce soir.

Juste avant j’avais été brûler un cierge à Saint Antoine de Padoue,

cela ne veut pas dire pour ça que je rentre dans les ordres

Par contre j’ai gardé certaines croyances de mon enfance.

Et me voilà partie, bien m’en a pris de ne pas suivre le chemin du monsieur.

Mon gps m’a fait emprunter des départementales tout le chemin et c’était très agréable.

J’ai ainsi parcouru 18 km sans trop de douleur.

Je me suis arrêtée une fois pour changer mes pansements et prendre un antidouleur.

Finalement c’est bien avec l’antidouleur on a mal, mais on s’en fout

J’ai appris aussi quel est le plus long nerf du corp humain …

C’est le nerf optique parce que lorsque vous vous tirez un poil du derrière

vous avez la larme à l’oeil 😆

J’ai croisé plusieurs personnes dont une gentille dame qui m’a donné

une bouteille de Perrier… c’est fou quand même.

Le problème c’est que j’ai dû la boire très vite parce que c’était trop lourd.

J’ai vu aussi des fermiers très modernes puisqu’ils conduisaient leurs vaches

au pré avec un quad, on est loin des contes de Heidi

J’ai trouvé aussi comment ménager mes épaules et mon dos,

j’ai attaché mes grolles à la ceinture.

Après les champs de chanvre indien?

J’ai sniffé tous les petits tas de poudre blanche sur la route, ça en fait des lignes  🙄

Après une après midi ensoleillée je suis arrivée sous la pluie au camping.

Super beau camping, je m’étais installée aux sanitaires pour manger en attendant que

mon téléphone charge et le chef de camp m’a montré une salle de détente

d’où je vous écris.

Finalement je suis super contente de ma journée et si demain mon pied ne me fait pas

plus souffrir ça sera le pied

J’ai appris  par le sacristain que Saint Jacques de Compostelle

se nommait aussi Saint Jacques le Majeur.Une petite chapelle sur la route je pensais y trouver une coquille et bien non 😕 

La voyez-vous???Quoi? Une grenouille pardi 🙄 

J’ai sniffé toute la poudre blanche 😯

Et bien sûr pour finir une côte 😛 

Mon repas du soir, ça ressemble presque à l’hôpital 😆

Merci de tout coeur pour vos encouragements,

cela me permet d’avancer toujours plus loin.

Bonne nuit et à demain 😉

 

La vie est une pièce de théâtre …

Pour ce dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

Je vous propose une rediffusion.

Jeanne et Quichottine nous proposent un voyage entre « Fiction ou réalité « 

Pour la rime, Ulysse devient Florimond …

Florimond

Fait partie de ces gens bons

Voilà qu’après une longue vie

Bien accomplie

Il se trouve en maison de repos

Où le langage n’est plus que  » pipi caca popo »

C’est dommage pour Florimond

Qui toujours était par vaux et par monts

Et pourtant quand on lui demande s’il est heureux

On voit une étincelle dans ses yeux

Il dit qu’il fait de beaux voyages

Que tous les jours il voit d’autres paysages

Qu’il fait plein de nouvelles connaissances

Depuis qu’il est à Saint Paul de Vence

Oui mais voilà dans sa petite chambre il est alité

Personne de lui n’a pitié.

Un matin l’infirmière il appelle

En énumérant des villes côtières belges à la pelle

Knokke, Middelkerk, Oostende

Coxyde, Nieuport, Westende ….

Il crie si fort que l’infirmière

Arrive limite en colère

« Non mais ça va pas de crier de la sorte

Et c’est quoi cette odeur forte? »

Elle soulève sa couverture et se met à le bêtifier

« Oh mais c’est dégoutant vos draps sont mouillés

C’est la panne qu’il fallait demander! »

« Ah voilà le mot que j’ai cherché »

Lui répondit l’homme au grand âge

« Pourquoi en faire tout un fromage? »

-dimdamdom-

Pour information

La Panne est  une ville de la côte Belge

Et la panne est un bassin de lit utilisé en milieu hospitalier

Donnez le meilleur de vous même !!!

Après toute cette campagne électorale merdique,

Je me sens aujourd’hui d’humeur poétique.

J’ai trouvé ce petit poème qui en dit long sur ce que je pense de la politique;)

Voici ma participation au jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Mené cette quinzaine par Lénaïg

Sur un thème au choix ou s’appuyer sur ces deux mots :

ici et ailleurs.

Malgré l’humour et la vertu

Il faut ici montrer son cul

Malgré la haine et la fierte

Il faut ici se défroquer

Malgre l’amour et la tendresse

Il faut ici montrer ses fesses.

Poussez ! poussez ! les constipés

Le temps ici n’est pas compté

Venez ! venez ! foules empressées

Soulager là votre diarrhée

Car en ces lieux souvent chéris

Même le papier y est fourni.

Soit qu’on y pète, soit qu’on y rote

Tout est permis au sein des chiottes

Mais ? graine de vérole ou de morpion

N’oubliez pas d’vous laver l’fion

De ces WC tant usités

Preservez donc l’integrité.

Rendons gloire à nos vespasiennes

De faïence ou de porcelaine !

Que l’on soit riche ou bien fauché

Jamais de classe dans les WC

Pines de smicards ou de richards

Venez tous voir mon urinoir !

Qu’ils s’appellent chiottes, goguenots, waters

Tout l’monde y pose son derrière

On les dit turcs ou bien tinettes

Tout est une question de cuvette

Quand celles-ci se trouvent bouchées

Nous voilà tous bien emmerdés.

Entrez, entrez aux cabinets

Nous raconter vos p’tits secrets

Savoir péter c’est tout un art

Pour ne pas faire dans son falzar.

Si cet écrit vous semble idiot

Torchez-vous-en vite au plus tôt

Si au contraire il peut vous plaire

Affichez-le dans vos waters.

-Auteur inconnu-

Pas très présente en ce moment

Je fais tout mon possible pour vous lire

que ce soit ….

Ici ou ailleurs 😮

Dis moi qui tu votes, je te dirai qui tu es ….

Demain la France vote

Le choix n’est pas facile

Entre utopistes et ripoux

Certains dénotent

D’autres horripilent

Dans la famille grand mou

On voudrait l’antidote

Dans la famille évangile

On trouve un filou

Dans la famille dévote

Madame n’est pas xénophile

La famille gros sous

Reste trop à la cote

Dans la famille chef de file

Bienvenue au royaume des fous

Pas facile de laisser un vote

A tous ces débiles ….

– dimdamdom-

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=670Ko80jKhM[/youtube]

Personnellement je ne peux pas voter

Mon choix aurait été difficile

Mais je sais une chose

Jamais je ne pourrais voter ça …

Nettoyage de printemps

canstockphoto11500131_orig

Je vendange l’ivresse du paraître

Au pied de l’arbre que je croyais être

Je vidange l’envie de renaître

Dans le berceau qui m’a vu n’être

J’effrange

Je dérange

Je venge

Je mange le ver

Qui nous réduira en poussière

Je désaffecte l’encombrant superficiel

Et le lance par poignées en haut du ciel

Je désinfecte ton firmament

Des satellites de tes tourments

J’échange les masques de place

Et ainsi j’efface la grimace

Je configure ton futur

Grâce à mon logis ciel d’azur

Je purifie à l’eau de source

La lumière de ta Grande Ourse

J’investis ton gynécée

D’une langue feutrée

J’inonde tes eaux dormantes

De mes vagues jouflues

Je te réveille en charmante

De mes baisers dodus

Je ne suis plus un minet*

Mais je t’invite dans mon chalet

Je ne suis pas un ange

Moi, je t’initie

Dans ma toile à l’aimerie

 

Minet … chat laid … histoire de …

-Papillon 11-

Sur Poème de France

croqueurs

Voici ma participation au premier jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

mené par Jeanne Fadosi

Vous l’aurez compris, je fais un grand nettoyage dans ma vie 😉