Ohé Mâtelôts !!!
Pour ce défi 295, chez les Croqueurs de Môts c’est votre commandante (môa)
qui prend la barre.
Voici ce que je vous propose …
En vous inspirant de l’image, je vous demande de mettre dans un contexte de votre choix , la phrase suivante : » J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle… »
Pour corser la chose, vous introduirez dans votre texte les mots suivants …
Manivelle, ablation, poivre, anniversaire, boutons, vert, avion, flacon, explosion, mariage
En attendant mon tour chez le psychiatre, je repensais à l’anniversaire de mon père ou encore son mariage avec Paul, avec lui chaque occasion était bonne pour faire la fête, malgré les aléas de la vie. Le jour de mon anniversaire, il avait préparé un gâteau assaisonné de poivre de Cayenne, ce qui avait provoqué une explosion intense dans ma bouche. Je me souviens encore de son rire communicatif, rempli de vie.
Mais aujourd’hui, je ne m’attendais pas à ce retour de manivelle. Lorsque le psychiatre m’a annoncé la nouvelle, j’ai eu l’impression d’avoir subi l’ ablation soudaine de mes émotions. Mon père était parti, et avec lui, une partie de moi. Pourtant, il me restait un héritage, un testament qui me liait à lui. Je ne savais pas encore ce que cela impliquerait, mais je savais que cela changerait ma vie.
Les pensées de mariage et de célébration se mêlaient à la tristesse, comme des boutons de fleurs qui s’épanouissent malgré la tempête. La vie est pleine de contradictions, et aujourd’hui, je devais apprendre à naviguer entre la douleur et l’héritage que mon père m’avait laissé et espérer retrouver sa descendance aussi disparate soit-elle, afin de partager avec eux ce que notre père nous a délégué.
En sortant , je me suis retrouvé dans un monde où les arbres semblaient pleurer la perte d’un être exceptionnel. Alors j’ai sorti de ma poche un flacon vert et je me suis aspergée d’une huile essentielle aux vertus relaxantes , me rappelant que la vie continue, même après une telle nouvelle. Je me suis demandé si je devais prendre un avion pour retourner à la maison familiale, pour faire face à ce qui m’attendait.
La bonne nouvelle c’est que je n’ai plus mal à la tête maintenant.