Fenêtre sur cour … virtuelle

C’était une nuit tout à fait ordinaire

En dehors de l’orage qui avait fait rage.

Mon tendre époux et moi avions eu pour une fois

L’opportunité de prendre quelques jours de repos bien mérités

Au bord de l’océan.

Loin de nos obligations, nous savourions

Ces instants oniriques, lui et moi étions en osmose.

Du bord de la fenêtre ouverte

Nous contemplions le spectacle qui s’offrait à nous.

La côte opale, prenait des reflets or et argent

Au loin nous entendions quelques octaves

Faisant penser aux orgues d’une église.

C’était l’oubli total.

Une légère brise, aux arômes d’orange et d’orchidées

Secouait à peine l’orme que mon grand-père avait planté

Dans le jardin quelques années auparavant

Et qui servait d’ombrelle par temps ensoleillé.

Mon époux souvent, avait songé  couper cet arbre

Oh mais quelle offense pour mon grand-père

Pour qui j’avais toujours voué obéissance

Mais pour mon mari c’était devenu une obsession

C’était lui ou mon grand-père …

C’est alors que cette ode prit fin brutalement

Je fermais la fenêtre…. Windows

Et nous partîmes nous coucher

Quelque peu courroucés.

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Josette (La cachette à Josette)

chez les Croqueurs de Môts

8 réflexions sur « Fenêtre sur cour … virtuelle »

  1. Bravo Domi , une fenêtre virtuelle qui peut s’ouvrir et se fermer sur bien des paysages . Quant à l’objet du courroux , je te comprends les arbres c’est vraiment un patrimoine à conserver
    Bonne journée
    Bisous

  2. Quelle impudence
    Cet arbre couper
    Quelle imprudence
    Un choix donné

    Mais en virtuelle ne peut-on pas tout faire rimer …
    Merci de ce morceau de poèsie … virtuelle ou pas !!!
    Belle soirée

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *